Avec notre envoyé spécial à Las Vegas, Eric de Salve
Sur le tarmac, Donald Trump et la première dame ont été accueillis par le shérif Lombardo. C’est lui qui a dirigé les opérations de sécurité le soir de la tuerie.
Le long convoi présidentiel s’est ensuite dirigé vers le UMC, principal hôpital de Las Vegas, en longeant les lieux du drame, l’hôtel casino Mandalay Bay d’où le tueur a ouvert le feu dimanche soir sur les 20 000 spectateurs d’un concert de musique country avec ses 23 fusils automatiques.
A l’intérieur de cet hôpital où plus de 100 blessés ont été reçus dimanche, Donald Trump a rencontré des survivants du massacre . « Nous sommes à 100% avec vous. C’est incroyable de voir ce formidable courage. Des victimes ont laissé leur place dans l’ambulance parce que d’autres étaient plus gravement blessés qu’eux. Certains sont grièvement blessés parce qu’ils ont refusé de partir et préféré aider les autre à s’enfuir. Et quand je vois le professionnalisme et le travail des médecins, ça me rend fier d’être américain ».
A la volée, un journaliste américain demande à Donald Trump si cette tuerie de masse menée par un homme armée de 23 fusils automatiques nécessite une révision de la législation sur les armes. « Nous ne voulons pas parler de ça aujourd’hui », rétorque le président.
Avant de repartir pour Washington après 4 heures de visite Donald Trump a aussi félicité les policiers, qui cherchent toujours à comprendre les motivations du tueur, qualifié de « malade » par le président américain.
La compagne interrogée à LA
En même temps, à Los Angeles, a débuté l’audition de la compagne du tueur par le FBI. Cette Australienne d’origine philippine, ex-employée de casino à Las Vegas est rentrée cette nuit des Philipines de son plein gré. Elle est qualifiée par la police de « témoin d’intérêt » sans pour autant être une suspecte.
Grâce à elle, les enquêteurs espèrent obtenir des réponses. D’abord sur ces 100 000 dollars que Steven Padock a virés justement aux Philippines, quelques jours avant de mettre en oeuvre son projet meurtrier. Mais surtout sur les motivations du tueur qui restent encore floues aujourd’hui.