Ce jeudi, lors d'un discours devant la très contestée Assemblée constituante fraîchement élue, Nicolas Maduro a voulu envoyer un message à Donald Trump. Le président vénézuélien affirme vouloir rétablir avec lui des « relations politiques, de dialogue, de respect, en termes d’égalité ».
Pour ce faire, il fait appel à son ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza : « Engagez des démarches, chancelier, afin que je puisse avoir une conversation personnelle avec Donald Trump. S’il est autant intéressé par le Venezuela, je suis là, je suis le chef de ce qui l’intéresse. »
Une telle discussion pourrait avoir lieu par téléphone ou lors de l'Assemblée générale des Nations unies le 20 septembre prochain. Mais malgré cet élan diplomatique, Nicolas Maduro menace le rival américain, qui le qualifie de « dictateur ».
« Si vous nous attaquez, dit-il, nos armées vont s’élargir à tous les champs de bataille d’Amérique latine et des Caraïbes. Le Venezuela ne se rend pas, le Venezuela se battra toujours avec dignité, et si nous devons le faire avec les armes, notre armée le fera les armes à la main. L’empire américain doit le savoir. »
M. Maduro, confirmé à l’unanimité dans ses fonctions de « président constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela » ce même jeudi, accuse au passage Washington d’être derrière l’attaque de dimanche contre un base militaire à l’ouest de Caracas.