Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Cette commission vient d'ouvrir ses travaux sous la présidence du vice-président Mike Pence. Elle est composée de cinq démocrates et sept républicains. Sa création a été très controversée car elle a demandé aux 50 Etats de fournir des informations privées sur leurs électeurs. Une vingtaine ont refusé.
Mike Pence, dans son discours d'ouverture, s'est donc efforcé de rassurer les Américains sur les objectifs de la commission : garantir l'intégrité du système électoral. Pour cette première séance, Donald Trump est venu renforcer ce message.
« Si nous voulons rendre la grandeur à l'Amérique, nous devons protéger l'intégrité du vote et de nos électeurs, a déclaré le président américain. Ce n'est pas un problème démocrate ou républicain, c'est un problème américain. »
En fait, il est prouvé que le problème est inexistant, la fraude électorale aux Etats-Unis étant minime. Certains voient derrière cette enquête un désir de l'administration Trump d'empêcher un nombre plus grand de minorités de voter et d'autres souhaiteraient voir la commission s'intéresser plutôt à l'ingérence russe dans le processus électoral.