Les 21 millions d’Américains qui bénéficient depuis 2010 d’une assurance santé grâce à Obamacare vont suivre ce vote avec une certaine appréhension. Car si le projet destiné à le remplacer est validé, leur situation pourrait très vite évoluer, et pas forcément dans le bon sens.
Le projet qui sera présenté prévoit notamment la levée de l’interdiction de discrimination des assurés. Jusqu’à présent les assureurs étaient tenus de couvrir tous les patients de la même façon, quels que soient les antécédents médicaux. Les taxes mises en place pour financer Obamacare seront, elles aussi, supprimées.
Selon certains élus, cette réforme ne toucherait que les Américains qui s’assurent individuellement et non ceux qui sont assurés par leurs employeurs ou par d’autres types de couverture publique.
Malgré les nombreux amendements réalisés ces derniers jours pour contenter un maximum d’élus, il existe toujours un risque d’échec lors du vote prévu ce jeudi à la Chambre des représentants. Avec 238 élus sur 431 membres, les républicains ne peuvent se permettre que 22 défections.
Si finalement ce projet est adopté, le texte sera ensuite transmis au Sénat qui votera à son tour. Et beaucoup d’experts estiment que c’est à ce niveau-là qu'il risque d’être révisé sous peine d’essuyer un échec.
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