Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Un taux d’imposition pour les sociétés réduit à 15% contre 35% auparavant : c’est la mesure phare de cette réforme. La Maison Blanche a besoin de montrer que les promesses de campagne sont tenues, au moment où Donald Trump fait le bilan de ses 100 premiers jours au pouvoir.
Le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin est fier du travail accompli : « Notre système n’est pas du tout compétitif. Cela freine l’économie et l’emploi. Or nous voulons des entreprises compétitives. Ce sera donc la plus grande réduction d’impôts, et la plus ambitieuse réforme fiscale de l’histoire de notre pays. »
La majorité républicaine soutient ce plan de réduction d’impôts, mais des inquiétudes sont exprimées sur l’orthodoxie budgétaire.
Comment pallier le manque à gagner pour les ressources fédérales ? Le président de la Chambre aimerait imposer une taxe sur les importations, qui n’est pour l’instant pas au programme. Le secrétaire au Trésor explique que la croissance générée par cette réforme fiscale suffira pour atteindre l’équilibre. Steve Mnuchin affirme par ailleurs que bientôt, les Américains pourront remplir leur déclaration de revenus sur une carte postale.
Les démocrates estiment que cette réforme ne favorise que les plus riches et annoncent qu’ils vont négocier chaque paragraphe du texte de loi.