A la Une: Equateur, la victoire du candidat du pouvoir Lenin Moreno se précise

C’est en tout cas ce qu’annonce la presse équatorienne sur ses différents sites internet. Selon El Comercio : avec près de 97 % des bulletins dépouillés, l’ancien vice-président de Rafael Correa, le président sortant obtiendrait un peu plus de 51,1 % des voix. Une avance infime que souhaite contester son adversaire le libéral Guillermo Lasso. Ce dernier a déjà prévenu qu’il envisageait de saisir l’OEA pour des fraudes lors du scrutin et a appelé ses partisans à descendre dans les rues et manifester leur désaccord avec ce résultat. Des sympathisants qui ont tenté d’ailleurs d’entrer dans le siège du Conseil national électoral selon La Hora, une instance chargée de la bonne tenue de cette élection, mais que les partisans de Guillermo Lasso accusent d’être aux ordres du pouvoir et de Rafael Correa.

Ce scrutin ne signifie pas seulement choisir qui exercera la présidence, prévient l’éditorialiste d’El Universo. Il s’agit surtout de choisir entre deux conceptions du rôle de l’Etat et même de la démocratie. Et si jamais le moindre doute persiste une fois les résultats connus, prévient l’éditorialiste, il faudra alors recompter les votes, bulletin après bulletin.
 
La Colombie est unie pour panser les plaies et entamer un processus de reconstruction

C’est l’objet de l’éditorial du jour du quotidien El Tiempo, plus de quarante-huit heures après le déluge qui s’est abattu sur la localité de Mocoa, ville de quarante mille habitants. Selon le quotidien « Il est primordial, de créer l’union nationale autour d’un tel drame. Car s’il y a une chose que l’on peut retenir après de telles catastrophes, c’est qu’elles prouvent que même s’il existe des thèmes qui divisent, l’humanité et la solidarité sont toujours au-dessus de ces divisions. Chacun trouvera sa façon de contribuer, d’apporter quelque chose, car le plus important est d’être présent aux côtés des habitants de Mocoa. »

El Tiempo estime qu’il est temps de réfléchir et pas seulement pour les Colombiens. « Il faut entamer un changement dans notre manière d’agir au quotidien afin que l’on soit enfin conscient que nous ne sommes pas seuls sur la planète. Chaque action a un impact sur la nature, que ce soit à court ou long terme. » El Tiempo pointe du doigt Donald Trump et Vladimir Poutine, deux dirigeants qui ont remis en cause la responsabilité de l’homme dans le changement climatique. Le quotidien appelle les nations à unir les voix face aux dirigeants qui ont des postures irresponsables. Mocoa est la preuve qu’il faut agir, conclut le quotidien.

Au Venezuela la crise n’en finit pas
 
Ce week-end, les autorités ont finalement fait marche arrière en annonçant que le Tribunal suprême de justice annulait sa sentence et ne s’octroyait plus les pouvoirs de l’Assemblée nationale. Malgré cette décision, l’opposition continue de faire pression sur les autorités. Même l’Eglise continue de faire pression, selon El Nacional. Elle appelle ce matin les autorités à respecter la volonté du peuple et respecter l’Assemblée nationale. Revenir sur les sentences du Tribunal suprême ne suffit pas, il faut que le gouvernement laisse agir une Assemblée qui a été élue selon le souhait du peuple. « Le contexte actuel ne fait qu’ajouter de l’angoisse et du désespoir à des gens qui souffrent déjà de pénuries, qui ont des carences alimentaires et qui n’ont plus de médicaments. », peut-on lire.

Une grande manifestation est prévue, selon Tal Cual, demain mardi dans les rues de Caracas. Mais durant tout le week-end, détaille le quotidien en ligne, les membres de la MUD, la coalition de l’opposition, ont manifesté dans des centres commerciaux, créant des attroupements, comme on peut le voir sur le site internet de Tal Cual.

D’ici demain et la tenue de ce grand rassemblement, nous détaille El Nacional, les députés de l’Assemblée nationale vont entamer les démarches qui doivent permettre de démettre de leur fonction les sept magistrats du Tribunal suprême de justice qui avaient décidé de priver cette instance de ses prérogatives. Un travail qui s’annonce long et compliqué, ont tenu à prévenir les élus de l’opposition.

Premier vote prévu pour le juge nommé à la Cour suprême des Etats-Unis
 
Aux Etats-Unis, c’est ce lundi que doit se tenir le premier vote dans le processus de confirmation de Neil Gorsuch, nommé par Donald Trump pour occuper le neuvième siège à la Cour suprême.C’est la Commission des Affaires judiciaires du Sénat, acquise aux républicains, qui va se prononcer, précise le Washington Post. Un vote qui devrait être favorable au juge Gorsuch. Ce n’est qu’ensuite que l’intégralité du Sénat va s’emparer de la question de sa confirmation. Les choses s’annoncent alors plus compliquées. Une majorité aux deux tiers sera nécessaire et les républicains ne disposent pas de cette majorité, prévient le quotidien.

Pour être précis : soixante votes seront nécessaires et les républicains ne comptent que 51 élus. Le New York Times annonce de son côté qu’un troisième sénateur démocrate serait prêt à voter en faveur du juge. Il ne resterait plus alors que six sénateurs démocrates à convaincre. Mais même si cela semble peu, le New York Times estime très improbable que les républicains parviennent à convaincre suffisamment d’élus démocrates pour rapidement confirmer Neil Gorsuch à la Cour suprême américaine.

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