Viande avariée au Brésil: le ministre de l'Agriculture tente de rassurer

Le Brésil continue de subir l’impact commercial du scandale de la viande avariée. Les exportations sont frappées d’embargo ou de restrictions de viande dans de nombreux pays. Le président Michel Temer doit contacter directement son homologue chinois pour tenter de débloquer la situation. Le ministre de l’Agriculture Blairo Maggi est monté au créneau face à la presse internationale, il a défendu la qualité de la viande et du contrôle sanitaire brésilien.

Blairo Maggi tente une nouvelle fois de rassurer, rapporte notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard. Durant une conférence téléphonique avec la presse internationale, le ministre de l’Agriculture a de nouveau tenté de circonscrire l’affaire à une poignée d’individus qui n’ont pas respecté les règles administratives.

Sans parler de corruption, Blairo Maggi a voulu convaincre l’opinion internationale que le contrôle sanitaire en vigueur au Brésil était bon, et que les consommateurs ne couraient aucun danger en mangeant de la viande brésilienne.

Le marché chinois s'est fermé

Toujours est-il que les plus gros importateurs de viande brésilienne ont désormais imposé des restrictions que le Brésil considère « arbitraires ». Après la Chine, Hong Kong et l’Union européenne, l’Afrique du Sud, l’Egypte et l’Algérie ont également pris des mesures contre la viande brésilienne.

Ainsi la Chine, deuxième acheteur de viande bovine et avaire du Brésil, a déclaré en début de semaine qu'elle suspendait ses importations. Le président Temer a déclaré jeudi qu'il allait appeler son homologue chinois pour éclaircir la sitation.

Au total, 5 000 conteneurs de viande brésilienne voguent actuellement sur les eaux, selon Blairo Maggi, et pourraient être rapatriés au Brésil. Le ministre de l’Agriculture veut rétablir la confiance, mais il n’aura pas la tâche facile.

A (re)lire → Brésil: le scandale de la viande avariée secoue le pays

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