Mike Pence affirme l'engagement «inébranlable» des Etats-Unis dans l'Otan

Le vice-président américain Mike Pence a martelé ce samedi 18 février lors de la Conférence sur la sécurité de Munich que l'engagement des Etats-Unis au sein de l'Otan était « inébranlable », un discours destiné à des alliés inquiets des propos de Donald Trump.

« Le président m'a demandé d'être ici aujourd'hui [...] pour transmettre le message que les Etats-Unis soutiennent fermement l'Otan et que nous serons inébranlables dans notre engagement envers l'Alliance atlantique », a déclaré Mike Pence lors de la Conférence sur la sécurité de Munich. Le vice-président américain, qui s'exprimait pour la première fois devant le gratin politico-militaire mondial, a assuré à plusieurs reprises dans son discours d'une vingtaine de minutes qu'il parlait au nom du locataire de la Maison Blanche.

« Nous serons toujours votre plus grand allié », a-t-il lancé, rappelant les valeurs communes de « démocratie, justice, Etat de droit » partagées par les Etats-Unis et leurs partenaires européens.

Solennel et posé, Mike Pence a toutefois répété fermement les exigences américaines d'un engagement financier plus important de ses partenaires de l'Otan. « La défense européenne réclame notre engagement autant que le vôtre [...] et la promesse de partager le fardeau n'a pas été remplie depuis bien trop longtemps », a-t-il dit. « Le président Trump attend de ses alliés qu'ils tiennent leur parole. Le temps est venu de faire plus » en matière de dépenses militaires, a-t-il répété.

Trump et les menaces de désengagement de l'Otan

Obtenir des Européens qu'ils dépensent pour la défense autant que les Etats-Unis en proportion de leur richesse est une revendication ancienne à Washington, mais Donald Trump a plusieurs fois menacé de se désengager de l'Alliance si les Etats-membres n'honoraient pas leurs obligations.

« Nous allons faire tous les efforts [...], l'Allemagne connaît ses responsabilités », avait assuré juste avant Mike Pence la chancelière allemande Angela Merkel, en ouvrant la journée de débat.

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