Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
« Nous sommes ici pour célébrer l'ingénierie américaine et la fabrication américaine. Et nous sommes ici aussi pour célébrer les emplois. » Visitant une usine de l'avionneur qui construit le dernier né de la série Dreamliner, le Boeing 787-10, dont un examplaire lui servait de toile de fond, Donald Trump a prononcé un discours très sérieux qui contrastait avec son soliloque décousu de la veille qui avait consterné le monde politique.
Le président américain a repris les thèmes de sa campagne sur la nécessité de ramener les emplois aux Etats-Unis, en sanctionnant les entreprises qui délocalisent , en dérégulant, et en abaissant les impôts.
Il faut fabriquer américain et embaucher américain, a-t-il répété avant de conclure : « Que Dieu bénisse les Etats-Unis. Et que que Dieu bénisse Boeing ! »
Trump a reçu un accueil chaleureux des ouvriers qui l'ont fréquemment interrompu aux cris de « USA, USA ». Petite déception pour l'avionneur, le président n'a pas dit un mot sur l'Export-Import Bank, institution fédérale qui subventionne les exportateurs dont très largement Boeing, et dont l'avenir est menacé par certains républicains qui souhaiteraient la remplacer par un assureur-crédit privé.
En meeting ce samedi
Le locataire de la Maison Blanche repart en campagne ce samedi avec un meeting prévu en Floride pour renouer avec sa base. Il doit participer à un rassemblement populaire à Orlando, une forme d'expression qu'il apprécie tout particulièrement.