Avec notre correspondante à Bruxelles, Joana Hostein
Les Américains resteront engagés dans l’Alliance, mais pas à n’importe quelles conditions, a prévenu ce mercredi James Mattis à Bruxelles. « L’Alliance reste la pierre angulaire pour les États-Unis et pour l’ensemble de la communauté transatlantique. Monsieur Trump l’a dit : il soutient fortement l’Otan. Mais je pense qu'il est juste de demander à tous ceux qui bénéficient de la meilleure défense au monde d'assumer leur part de responsabilité pour défendre la liberté », a déclaré le nouveau chef du Pentagone devant la presse.
À huis clos, le ton serait même monté d’un cran. Il faut, selon James Mattis, un meilleur partage du fardeau sécuritaire, sinon les Américains pourraient revoir leur contribution à la baisse.
A l’heure actuelle, les États-Unis supportent à eux seuls quasiment les trois quarts des dépenses militaires de l’Otan. La nouvelle administration américaine vise les pays qui ne respectent pas l’objectif de dépenser au moins 2 % de leur PIB pour leur outil militaire. Soit 23 pays sur 28, dont la France, l’Allemagne, et surtout l’Espagne et l’Italie.
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