Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
Des élections sans trop d’incidents, une passation du pouvoir exécutif dans le calme et une réduction des activités des gangs dans la capitale. Pour l’ONU, ce sont autant de signes qui indiquent que la présence des casques bleus n’est plus nécessaire.
Une situation « meilleure »
Hervé Ladsous, le secrétaire adjoint des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, est venu trois jours en Haïti, notamment pour faire cette évaluation : « La composante militaire de la Minustah devrait, selon toute vraisemblance, s’effacer dans un avenir relativement proche. Nous sommes en train de regarder les modalités. Je crois que lorsqu’on regarde la situation dans ce pays par rapport à ce qu’elle était il y a quelques années, on a quand même beaucoup avancé. La sécurité n’est pas parfaite, mais je crois qu’elle est quand même bien meilleure. »
Quel mandat après avril ?
Bien meilleure, mais pas encore parfaite, Hervé Ladsous le reconnaît et il a bien précisé que l’ONU allait continuer à travailler au renforcement de la police nationale. Quel sera le mandat ou encore la taille de la mission onusienne en Haïti après avril ? C’est le Conseil de sécurité qui en décidera.