avec notre correspondante à Santiago, Laurie Fachaux
Alors qu'un épais nuage de fumée recouvre la capitale chilienne, 9 000 personnes combattent toujours les flammes.
Parmi eux, des pompiers étrangers, dont 70 Français arrivés samedi, une aide proposée par François Hollande lors de sa visite au Chili le week-end dernier. A leurs côtés sont mobilisés d'autres secouristes, espagnols, portugais, colombiens ou encore mexicains, pour faire face à ce désastre écologique, et économique.
Les dernières estimations chiffrent les pertes pour l'agriculture à 300 millions d'euros,
le Chili étant le quatrième exportateur mondial de vin.
Les pompiers ne sont pas aidés par la vague de chaleur, les vents modérés et la sécheresse des sols, due en partie à la monoculture d'eucalyptus dans le sud du Chili.
L'entretien insuffisant des lignes à haute tension, trop proches des forêts, pourrait être à l'origine de ces incendies. Mais selon les autorités, 9 feux sur 10 seraient d'origine humaine, actes criminels ou négligence. Une enquête est ouverte, avec au moins 10 personnes en détention provisoire.