avec notre correspondant à Washington, Jean Louis Pourtet
Le président américain a d'abord échangé avec le Japonais Shinzo Abe à qui Trump réaffirme l'engagement sans faille des Etats-Unis au Japon où se rend cette semaine son ministre de la Défense James Mattis.
Moment très attendu, la conversation avec Vladimir Poutine. Les Russes en ont dit plus sur sa teneur que les Américains, avec un bref communiqué de 5 lignes de la Maison Blanche. La conversation aurait duré près d'une heure et les deux dirigeants auraient surtout abordé la situation en Irak et en Syrie. Notamment comment vaincre Daech et mieux coopérer pour rétablir la paix dans le monde, y compris en Syrie. Silence diplomatique en revanche sur la levée des sanctions qui pèsent contre Moscou. L'appel est en tout cas jugé comme un pas positif en vue d'améliorer les relations.
Trump rassure sur l'Otan
Les deux autres correspondants de Donald Trump samedi 28 janvier ont été les dirigeants des deux des principales puissances européennes : l'Allemagne et la France. Le président américain a essayé de rassurer Angela Merkel et François Hollande en promettant qu'il n'abandonnera pas l'Otan, mais il a noté l'importance pour chaque membre de payer sa part pour la défense commune. La chancelière l'a invité au G20 de Hambourg en juillet.
Donald Trump a adressé également ses condoléances à la France après les attentats terroristes de ces deux dernières années. Dans les deux discussions, la lutte contre le terrorisme et la situation au Moyen-Orient, notamment en Syrie et en Afrique du Nord, ont occupé une place importante.
Et ce dimanche, le président américain poursuit son tour du monde téléphonique avec des entretiens prévus avec les dirigeants d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de la Corée du Sud.