Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Cette réunion a pour but d’organiser la « résistance » contre la suppression d’Obamacare. Dans deux semaines, Barack Obama, redevenu simple citoyen, n’aura d’autre choix que d’observer son héritage dilué par un Congrès républicain.
Le président sortant va encourager les démocrates à se mettre en ordre de bataille. Leur minorité de blocage au Sénat permet de mener une guérilla parlementaire et de retarder à l’infini l’adoption des textes. Une stratégie utilisée par les républicains eux-mêmes, pour bloquer les propositions Obama.
La limite de l’exercice est le budget, dont les décisions se votent à la majorité simple. Là, les démocrates seront impuissants. Mais pour les républicains, l’arme est à double tranchant, retirer les financements sociaux heurtera les démunis.
Or, un récent sondage indique que 75% des Américains se prononcent en faveur d’un maintien d’Obamacare. Il faut dire que plus de 20 millions de citoyens ont pour la première fois de leur vie une couverture sociale. C’est sur ce dernier point que Barack Obama devrait insister auprès des élus de son parti : s’appuyer sur une opinion publique en faveur de cette avancée sociale.