Avec un bilan qui ne cesse d’augmenter. Mercredi matin, les autorités annonçaient trente-deux morts et plus de soixante blessés, selon le quotidien La Jornada. Les marchés d’engins pyrotechniques sont très rependus au Mexique. Tultepec est situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, précise El Universal. Et selon les autorités locales, ce marché était le plus sûr de toute l’Amérique latine, peut-on lire dans les pages du quotidien.
Trois heures auront été nécessaires pour éteindre l’incendie. Les autorités fédérales ont dépêché sur place des enquêteurs. Pour l’instant, elles se concentrent sur la recherche d’éventuels survivants ou blessés sur la zone du sinistre, précise Excelsior. Ensuite viendra le temps de trouver les responsables de cette tragédie.
Les images de l’explosion sont impressionnantes. La plupart des médias mexicains mettent d’ailleurs en ligne sur le site internet des reportages qui permettent de voir l’explosion, sa dimension et la durée de cette dernière. Enfin toujours au Mexique, mais cette fois dans l’État d’Hidalgo, une personne est décédée et trois autres ont été blessées suite à l’explosion d’une fabrique clandestine de feux d’artifice, selon Excelsior.
Aux États-Unis, Barack Obama laisse un cadeau empoisonné à son successeur
Le président américain a promulgué ce mardi une interdiction permanente de nouveaux forages gaziers et pétroliers dans les eaux américaines de l’Atlantique et de l’Arctique. Un cadeau en quelque sorte empoisonné pour son successeur, car le président a utilisé un texte des années 1950 qui l’habilite à interdire dans certaines zones l’exploitation des ressources naturelles. Ce texte précise que les mesures prises dans ce cadre ne peuvent être « défaites » par un autre président. Donald Trump, qui souhaite relancer la politique énergétique américaine, ne pourra donc pas mettre fin à cette interdiction, détaille le Washington Post.
Cette décision concerne une superficie totale d’un peu moins de 50 millions d’hectares au nord-ouest de l’Alaska et dans l’océan Atlantique. L’annonce a été faite lors d’une communication conjointe avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Cette décision est basée d’après Barack Obama sur l’évaluation des scientifiques selon laquelle je cite : « même avec les normes de sécurité élevées que nos deux pays ont mises en place, les risques de marée noire dans cette région sont importants et notre capacité à les nettoyer limitée ».
Le New York Times consacre son éditorial à la tragédie de Berlin
« Un test cruel pour l’Allemagne et l’Europe », c’est le titre de cet éditorial qui explique en quoi ce type d’attentat permet à l’organisation État islamique de remporter des victoires. Des victoires, car les réactions qu’engendre ce type d’attaque polarisent un peu plus les sociétés européennes, estiment l’éditorialiste ; ce que recherche justement cette organisation terroriste. Il n’y a qu’à voir les réactions des dirigeants populistes européens après la tragédie de Berlin, selon le New York Times. L’extrême droite allemande estime par exemple que ces victimes sont les morts de Merkel, remettant ainsi en cause la politique d’accueil allemande. Même réaction du côté des populistes néerlandais, français ou encore britanniques.
Donald Trump a lui aussi eu une réaction qui laisse perplexe le New York Times en dénonçant les « terroristes islamistes » qui agressent « continuellement les chrétiens ». Pour Angela Merkel, qui brigue un nouveau mandat l’année prochaine, c’est un véritable défi qui l’attend, selon l’éditorialiste ; surtout que les attentats se sont multipliés ces derniers mois en Allemagne.
Le New York Times appelle à une meilleure coopération des services de renseignements et des mesures de sécurité renforcées par les pays concernés, car la défaite qui se profile au Moyen-Orient pour l’organisation État islamique risque de se traduire par une croissance des attaques sur le sol européen. Des mesures qui ne doivent pas mettre à mal la tolérance, l’inclusion et l’égalité, des valeurs qui sont désormais en jeu dans cette guerre face au terrorisme, conclut l’éditorialiste.
La frontière entre le Venezuela et la Colombie rouvre progressivement
C’est le gouverneur de l’État de Tachira, un des États qui jouxtent la frontière colombienne, qui l’a annoncé sur Twitter, peut-on lire dans les pages d’El Nacional. Une ouverture progressive depuis hier matin qui fait suite à une fermeture qui dure depuis des mois, malgré quelques interruptions. Dernièrement, les autorités vénézuéliennes avaient prolongé la fermeture pour des raisons monétaires.
Hier selon El Nacional, les présidents des deux pays se sont parlé par téléphone et ont trouvé un accord. Les ministres de la Défense colombien et vénézuélien vont travailler de concert pour mettre en place des mesures de sécurité afin de mettre un terme aux activités mafieuses de certaines organisations à la frontière. Par ailleurs, la Banque centrale vénézuélienne et la Banque de la République colombienne vont également coopérer pour trouver une solution concernant le taux de change entre les deux monnaies.