Tous les quotidiens américains relèvent avec stupéfaction que Donald Trump ne veut pas s’engager à « reconnaître le résultat de la présidentielle ». « Des propos incompréhensibles », selon le site d’information Politico. « Que cherche Donald Trump ? Est-ce qu’il veut encore gagner les élections ou simplement détruire la présidence américaine », se demande Politico. « Incroyable, le candidat républicain répudie la démocratie américaine », écrit le Washington Post. « C’est un démagogue avec des penchants dictatoriaux », renchérit le site Daily Beast. D’après le tabloïd New York Post qui ne cache pas son soutien au milliardaire, Donald Trump, par sa prestation lors de ce troisième débat, « a cédé la Maison Manche à sa rivale Hillary Clinton ».
« Pas une de moins ! » : Manifestations contre les féminicides
L'Argentine se mobilise après le viol et le meurtre sauvage d'une adolescente de 16 ans.Mercredi 19 octobre 2016, des milliers de femmes sont descendues dans la rue à Buenos Aires mais aussi dans d’autres villes d’Amérique latine (notamment à Santiago du Chili) pour dénoncer la « culture machiste », selon Clarin. Vêtues de noir, elles ont bravé la pluie pour dire « basta » aux féminicides, écrit le journal. Sur les pancartes on pouvait lire : « Arrêtez de nous tuer, nous sommes le cri de celles qui n’ont pas de voix ». La manifestation a été place sous le slogan « Ni una menos, vivas nos queremos », « Pas une de moins, nous voulons rester en vie ! ».
Beaucoup de femmes ont aussi profité de la pause déjeuner entre 13h et 14h pour se retrouver dans la rue. « La manifestation contre le feminicide s’est transformée en un appel national », titre le journal La Nacion. Sur le site de Pagina 12, la journaliste Mariana Carbajal qui a beaucoup travaillé sur les violences contre les femmes, publie un texte poignant dans lequel elle demande aux hommes de changer leur comportement à l’égard des femmes. « Ne pense pas qu’un non est un oui », écrit la journaliste qui finit son appel par ces quatre mots : « Ne me tue pas ! ». Selon le quotidien La Razon, toutes les 30 heures une femme meurt en Argentine, victime de « violence machiste ».
Les femmes chiliennes se mobilisent aussi. Plus de 50 000 ont repris le slogan « Pas une de moins »et ont défilé dans les rues de Santiago. Une action soutenue par la présidente Michelle Bachelet, qui a publié un message vidéo sur son compte Twitter, dans lequel elle se déclare solidaire avec les victimes. C’est à lire dans le journal La Tercera.
Polémique autour d’un candidat à la mairie de Rio de Janeiro
Alors que des milliers femmes dénoncent la culture machiste dans leur pays, un candidat à la mairie de Rio de Janeiro suscite la polémique pour avoir publié un livre aux accents machistes. Le journal O Globo révèle qu’en 2007, Marcello Crivello, alors prêtre évangéliste a édité un essai qui préconise la soumission de la femme aux hommes. « Des propos sortis du contexte », se défend l’intéressé qui est arrivé en tête lors du premier tour des municipales de Rio.
L’artisan de la destitution de Dilma Rousseff en prison
Eduardo Cunha, l’ancien homme fort du Congrès accusé de corruption a été arrêté à Brasilia. Une nouvelle qui fait les gros titres de la presse brésilienne. Selon O Globo, l’artisan de la destitution de Dilma Rousseff s’attendait déjà à être mis en prison. « Il est en train d’écrire un livre que toute la classe politique appréhende », poursuit le journal. C’est une véritable « bombe humaine », estime Folha de Sao Paulo. Le président Michel Temer, lui aussi membre du PMDB comme Cunha, est visiblement embarrassé par l’affaire. D’après O Estadao, il a donné l’ordre à ses ministres de ne pas commenter l’arrestation de l’ancien président de la Chambre des députés.
Leonard Cohen sort un nouvel album
Un disque que le journal canadien Le Devoir qualifie de « crépusculaire ». Selon Adam Cohen, le fils de Leonard Cohen, son père est certes à la fin de sa vie mais aussi « au sommet de son art ». L’interview est à lire dans les pages culture du quotidien québécois. Avec une voix plus basse que jamais, Leonard Cohen, cette « montagne poétique » livre un récit intérieur bouleversant. D’après son fils, « ce troisième acte de la vie, dans ce qui est une pièce de théâtre généralement mal écrite pour les êtres humains, est incroyablement bien écrit pour lui. »Ce qu’on peut interpréter comme une « forme de politesse, en somme, de la vie envers le poète », conclue Le Devoir.