Les accords de paix entre le gouvernement et les FARC trustent les Unes

Les quotidiens rivalisent pour donner à leur Une cette dimension historique. El Universal avec « Aujourd’hui on signe la paix avec les FARC », La Libertad a choisi « L’heure de la paix est arrivée », pour la version colombienne d’El Pais,ce lundi représente « Le point final à un demi-siècle de guerre ». El Tiempo a choisi de mettre en gros caractère « La paix après 267 162 morts ».

De très nombreux invités et dirigeants seront présents ce lundi après-midi pour la signature de ces accords précise El Pais. Et parmi ceux-là, certains n’ont pas seulement été déterminants durant les négociations, ils le seront tout autant dans les différentes étapes post-conflit estime El Espectador.

Ils seront en quelque sorte « Des garants de la bonne application de ces accords ». El Espectador en a choisi sept. Rafael Correa, le président équatorien, très impliqué dans les discussions entre les deux parties. Pietro Parolin, le secrétaire d’Etat du Vatican. Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, un allié stratégique durant tout le processus. Le président vénézuélien Nicolas Maduro, héritier d’Hugo Chavez, pierre angulaire du rapprochement entre Bogota et la guérilla, tout comme le dirigeant cubain Raul Castro.

Enfin John Kerry, le secrétaire d’Etat américain et la haute représentante de l’Union européenne Federica Mogherini. Des dirigeants qui seront présents aujourd’hui et qui apposeront leur signature sur ces accords de paix.

El Pais version colombienne, qui met en ligne des dossiers spéciaux sur le sujet, y consacre également son éditorial du jour avec ce titre « Le jour de la paix ». « Un demi-siècle aura a été nécessaire pour y parvenir. Après des tentatives infructueuses, de nombreuses morts auront été nécessaires pour que les FARC acceptent de s’assoir à la table des négociations pour trouver une solution pacifique et civilisée. Une solution qui permette de déposer les fusils et la dynamite. »
Pour El Pais, la cérémonie qui se déroulera ce lundi est « La preuve qu’il est possible de mettre un terme à la guerre en empruntant le chemin du dialogue et de la négociation ». Un exemple qui doit inspirer le reste du monde conclut le quotidien.

Premier débat télévisé aux Etats-Unis entre les deux candidats pour l’élection présidentielle.

Un débat qui sera forcément très suivi (cent millions de téléspectateurs attendus) précise le Washington Post dans son éditorial du jour. D’ailleurs pour ce quotidien, le débat de ce soir ne devrait pas permettre à Donald Trump de donner une image autre que celle qu’il a donnée jusqu’à présent. Le titre résume parfaitement la teneur de cet éditorial : « Il n’y a pas débat sur le fait que Donald Trump n’est pas présidentiable ». Pour le Washington Post, même si le candidat républicain évite pendant 90 minutes de dire des mensonges ou de distiller des propos incendiaires, cela n’effacera pas toutes les bourdes commises jusqu’à présent. Il est trop tard estime ce quotidien.

Mais ce n'est pas ce qui ressort des derniers sondages qui donne Hillary Clinton et Donald Trump a égalité en termes d'intentions de vote selon le New York Post. Rendez-vous donc mardi pour savoir si ce débat a fait pencher la balance d'un côté ou de l'autre.

 

Partager :