Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et les présidents américain et mexicain Barack Obama et Enrique Peña Nieto n’ont eu de cesse de rappeler l’importance des échanges commerciaux, des bonnes relations, et de l’action commune contre le repli sur soi.
Une manière de condamner l’isolationnisme et la montée du protectionnisme, des mots qui prennent tout leur sens, six jours après le séisme du vote des Britanniques en faveur du Brexit. Barack Obama a souligné la nécessité de se doter de règles plus fortes pour mieux encadrer la mondialisation. Le président américain a également fait part de ses inquiétudes sur la croissance mondiale à long terme en cas de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
L'accord de Paris sur le climat au menu du sommet
Ce sommet dit « des trois Amigos » a aussi été l’occasion d’aborder la question du climat. Les trois leaders se sont engagés à ratifier l’accord de Paris sur le climat et à produire d’ici 9 ans 50% d’électricité à partir d’énergie verte et de réduire les polluants comme le méthane.
Enfin, à l’approche des élections présidentielles aux Etats-Unis, Justin Trudeau et Enrique Peña Nieto ont souligné que quelle que soit l'issue de ce scrutin, les trois pays conserveront des liens étroits dans l'intérêt de tous. Un message d'unité adressé en particulier au candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a menacé à plusieurs reprises de remettre en cause l'accord de libre-échange qui unit ces trois pays, s'il est élu président.