A la Une: crise économique et politique sans précédent au Venezuela

La crise économique, il va en être fortement question aujourd’hui dans l’hémicycle de l’Assemblée vénézuélienne puisque les députés vont débattre sur le nouveau décret d’Etat d’exception en matière économique émis par le gouvernement, détaille ce matin La Jornada. Un décret entré en vigueur vendredi dernier, mais publié que ce matin. Il donne au président Nicolas Maduro des pouvoirs très larges dans le domaine économique, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en aliments et en énergie.

L’armée sera sollicitée comme stipulé dans ce décret puisqu’elle devra garantir la bonne distribution et commercialisation. Un texte qui fait grincer des dents puisque Nicolas Maduro obtient des pouvoirs très larges également dans le domaine de la sécurité ce qui a le don d’irriter l’opposition comme le précise El Nacional.

Pendant ce temps, l’opposition selon le quotidien appelle, elle, à manifester dans le cadre du référendum révocatoire « Le gouvernement joue avec le feu » n’a pas hésité à dire hier Freddy Guevara, un membre de la MUD, la coalition de l’opposition qui réclame l’organisation de ce référendum révocatoire après avoir, selon elle, récoltée les signatures nécessaires.

Mais depuis la semaine dernière, des proches du pouvoir distillent dans la presse des informations laissant penser que ce référendum ne se tiendra pas d’après El Universal. Le CNE, le Conseil national électoral, ne s’est toujours pas prononcé sur la validité des signatures et pourtant de nombreux députés proches de la présidence affirment détenir des preuves que des fraudes ont été répertoriées.

Face à cet immobilisme, l’opposition appelle donc à la mobilisation demain. « Ils disent qu’il n’y aura pas de référendum révocatoire. Ceux qui le disent sont ceux qui doivent justement être révoqués et qui font face à un rejet de la population. C’est donc dans les rues que nous l’obtiendrons et il se tiendra cette année » n’a pas hésité à lancer devant les médias Tomas Guanipa, député membre de l’opposition d’après El Nacional.

El Chapo Guzman pourrait bientôt quitter le Mexique

Un deuxième juge mexicain a donné hier son aval à l’extradition du chef du cartel de Sinaloa, considéré comme le narcotrafiquant le plus puissant au monde nous informe ce matin La Jornada. Rappelez-vous, c’est ce fameux Chapo Guzman qui s’était évadé l’année dernière de sa cellule par un tunnel construit par des membres de son cartel et qui ensuite avait entraîné une chasse à l’homme dans tout le pays. Suite à cet avis favorable, l’Etat mexicain dispose désormais d’un délai de 20 jours pour terminer l’analyse de la demande de la justice américaine.

Un tribunal texan réclame Joaquin Guzman afin de le juger pour délits d’association de malfaiteurs, de délits contre la santé, pour délinquance organisée, possession d’armes, homicide et blanchiment d’argent, des délits qui pourraient l’envoyer derrière les barreaux pour le restant de sa vie, estime Excelsior.

Troisième rencontre de la Commission bilatérale entre Cuba et les Etats-Unis
 
Josefina Vidal diplomate en charge du dossier concernant la normalisation des relations avec les Etats-Unis a annoncé de futurs accords de coopération entre les deux pays peut-on lire dans les pages de Granma. Depuis le 17 décembre 2014 et l’annonce du rapprochement entre ces deux anciens ennemis, des accords notamment dans le domaine des vols commerciaux, du courrier ou encore de la protection de zones maritimes ont été signés.

Les accords à venir selon Josefina Vidal concerneront la santé, l’agriculture, la météorologie ou encore la sismologie. Un texte sur la lutte contre le trafic de drogue pourrait être également signé prochainement.

Selon un communiqué de l’ambassade américaine à La Havane, les deux gouvernements ont reconnu des avancées significatives vers une meilleure coopération. Dans ce même communiqué, l’ambassade précise que les thèmes des droits de l’Homme et des réparations financières ont été abordés et qu’à l’avenir des rencontres sur ces thématiques se tiendront.

Malgré ces avancées, le blocus américain reste en vigueur ce qui a encore une fois été dénoncé par les autorités cubaines pour qui sa levée reste une priorité pour les Cubains et également pour que Cuba puisse rétablir des relations dites normales avec des pays tiers.

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