Etats-Unis: pour Donald Trump, le plus dur reste peut-être à faire

Après avoir écarté ses seize rivaux, et être devenu le candidat de facto du parti républicain à la présidence, Donald Trump doit maintenant unifier le parti, une tâche qui pourrait s'avérer plus difficile que la bataille pour l'investiture.

Avec notre correspondant à Washington,  Jean-Louis Pourtet

« Notre pays est divisé, mais nous allons ne plus faire qu'un, nous allons nous aimer, nous chérir, nous allons prendre soin les uns des autres. » C'est ce que déclarait Donald Trump au soir de sa victoire dans l'Indiana. Certains républicains de l'establishment ne sont toutefois pas prêts à répondre à cet hymne à l'amour.

Le clan Bush va bouder la convention. Idem pour les Romney. Jeb Bush a annoncé qu'il ne voterait pas pour Trump et le sénateur Lindsey Graham lui a emboité le pas. Si Trump enregistre des défections, il compte aussi des ralliements, comme celui de l'ancien gouverneur du Texas, Rick Perry. Le président de la Chambre, Paul Ryan, avait déclaré jeudi qu'il n'était pas prêt à appuyer le magnat de l'immobilier pour le moment. Il avait émis des doutes sur ses convictions conservatrices. Mais 24 heures plus tard, il a accepté de le rencontrer jeudi prochain au Congrès avec le président du comité national, pour une tentative de rapprochement indispensable si les républicains veulent reconquérir la Maison Blanche. Un parti divisé a en effet toujours perdu la présidentielle.

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