Fin du quatrième sommet sur la sécurité nucléaire à Washington

Pendant deux jours, les représentants d'une cinquantaine de pays et d'organisations internationales se sont réunis à Washington pour examiner les progrès réalisés pour tendre vers un monde sans armes nucléaires. Un souhait formulé par Barack Obama en 2009 à Prague.

Avec notre correspondant à Washington,  Jean-Louis Pourtet

Une grande crainte a plané au-dessus du sommet de Washington : celle de voir des organisations terroristes comme Daech acquérir certains de ces matériels.

Selon Barack Obama, « il n'y a pas de doute que si ces fous avaient l'occasion de mettre la main sur une bombe nucléaire ou des matériaux radioactifs, ils les utiliseraient pour tuer autant d'innocents que possible. C'est pourquoi notre travail ici est si critique. »

Pour François Hollande, le danger n'est pas de surestimer la menace, mais de la sous-estimer. Soulignant que la France avait pris toutes les dispositions pour sécuriser ses centrales et ses matériels liés au nucléaire, le président français a insisté sur l'importance d'une action internationale.

« Un pays peut prendre toutes les dispositions, c'est le cas de la France, mais ce qui compte, c'est qu'il n'y ait pas d'utilisation ailleurs de ces matières, ou de ces produits. Nous avons fait en sorte qu'une agence internationale, l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, NDLR), et l'ensemble des pays, puissent agir en coordination et en solidarité. »

Dans le communiqué final, les participants ont noté que la menace du terrorisme nucléaire et radioactif restait l'un des plus grands défis pour la sécurité internationale.

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