Avec notre envoyé spécial à Buenos Aires, Florent Guignard
C'est la grève en Argentine le jour où arrive François Hollande. Les réformes libérales du nouveau président argentin, « des réformes ambitieuses », selon l'expression d'un conseiller de François Hollande, provoquent une crispation sociale, un peu comme en France.
Président de centre droit, Mauricio Macri revendique un certain pragmatisme, « au-delà des différences idéologiques », dit-il. Un peu comme François Hollande.
Les deux chefs d'Etat comptent d'ailleurs profiter de cette visite pour relancer les négociations sur l'accord de libre-échange entre l'Europe et le Mercosur.
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C'est aussi un espoir partagé côtés français et argentin, la venue de François Hollande, première visite d'un président français depuis Jacques Chirac il y a 19 ans, devrait redonner un coup de fouet aux échanges commerciaux et aux investissements français.
Mais l'obsession économique fera aussi de la place à la mémoire. Avec un déplacement très symbolique de François Hollande au parc de la Mémoire pour rendre hommage aux grands-mères de la place de mai et aux victimes de la dictature : parmi elles, 22 Français, pour la plupart toujours portés disparus.
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