A la Une : le premier débat télévisé de la primaire démocrate aux Etats-Unis

Cinq candidats à l’investiture démocrate participent à ce premier débat en retransmis en direct sur CNN. Les deux qui se positionnent en tête des sondages seront au centre du débat, fait remarquer le Washington Post, avec la percée de Bernie Sanders, qui se positionne plus à gauche et se définit comme un socialiste démocrate, «contre la classe milliardaire». L’affaire des courriels de Hillary Clinton, qui a utilisé sa messagerie personnelle lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine, a considérablement affaibli celle qui faisait figure de favorite constate Politico.

Au coeur du débat ce soir, la stratégie que Hillary Clinton déploiera face à son rival Bernie Sanders…

Oui, et pourtant, ce n’est pas tant Bernie Sanders que Hillary Clinton devra affronter, mais elle-même, analyse le Christian Science Monitor. Elle devra convaincre les électeurs de son honnêteté et de sa fiabilité, après l’affaire des courriels et ses changements de position sur l’oléoduc Keystone ou le traité de libre-échange trans-Pacifique. Et ceci face à un Bernie Sanders dont la ligne est restée constante depuis le début de sa campagne, même si pour le Washington Post, les solutions qu’il propose pour faire face aux problèmes des Américains sont souvent trop simplistes. Les candidats qui se démarqueront lors de ce débat seront ceux qui seront capables d’expliquer de façon persuasive la manière dont ils transformeront leurs grandes promesses en progrès tangibles, poursuit l’éditorialiste du Washington Post. Le populisme peut faire gagner des voix, le pragmatisme, lui obtient des résultats, conclut-il.

Au Mexique, l’ancien gouverneur de l’Etat de Colima a été blessé par balle ce lundi dans un restaurant

Felix Humberto Vuelvas Aguilar prenait son petit déjeuner dans un restaurant ce lundi avec deux amis lorsque deux tueurs ont surgi et l’ont criblé de six balles, rapporte Proceso. Grièvement blessé, l’ancien gouverneur de Colima de 1997 à 2003 pour le PRI, le parti au pouvoir, est dans un dans état critique mais serait hors de danger, précise Milenio. Vladimir Parra Barragán du parti d’opposition Morena estime que «cet attentat est une preuve claire de la corruption et des règlements de compte au sein de la classe politique dans l’Etat de Colima». Ce n’est pas la première fois qu’un gouverneur subit un attentat à Colima, rappelle Milenio. Deux successeurs de Felix Vuelvas ont été assassinés, l’un en novembre 2010 devant sa maison, l’autre en février 2005 dans un accident d’avion, dont les causes n’ont jamais été élucidées.

Au Brésil, le président de la chambre des députés doit examiner ce mardi une demande de destitution de Dilma Rousseff

Les dirigeants de l’opposition tentent de mettre en place une stratégie face aux réunions d’urgence convoquées par Dilma Rousseff , attaquée de toutes parts dans une procédure de destitution, indique O Globo

Les partis d’opposition espèrent que le président de la chambre des représentants Eduardo Cunha suivra les recommandations des juristes selon lesquels la présidente Dilma Rousseff est responsable de ce que les Brésiliens appellent les «pedaladas», des reports de dépenses sur l’année fiscale suivante non seulement sur l’année 2014 mais aussi sur 2015. Selon Estadao, cette situation pourrait pousser Eduardo Cunha à accepter la demande de destitution de Dilma Rousseff. Il devrait annoncer sa décision ce mardi.

Au Nicaragua, les autorités ont annulé une concession minière du géant canadien B2Gold pour l’expansion d’une mine d’or

Quinze mille manifestants avec à leur tête l’évêque de Matagalpa avaient battu le pavé le 3 octobre dernier à Rancho Grande en scandant «Non à la mine, oui à la vie» rappelle la Prensa de Nicaragua. Le gouvernement, lui, avait organisé une contre-manifestation favorable au projet minier, relève El Confidencial. C’est donc contre toute attente qu’il n’y aura pas d’exploitation minière à Rancho Grande. C’est le gouvernement de Daniel Ortega lui-même qui a subitement fait volte-face et annoncé que selon les études d’impact du ministère de l’Environnement, le projet d’extension de la mine n’était pas viable, précise El Nuevo Diario

Cela faisait trois ans que l’entreprise minière faisait de l’exploration pour une éventuelle extension de la mine d’or. La société assure qu’elle était en contact avec les populations et en train de réaliser des études d’impact et des projets sociaux d’investissement dans les communautés. Car la concession située au nord du Nicaragua était prometteuse.

Selon la société minière B2Gold, si le gouvernement avait véritablement le souci de l’impact environnemental, il devrait logiquement refuser d’autres concessions du même type dans cette zone. Ce qui n’est pas le cas. L’évêque de Matagalpa Rolando Alvarez, lui, est ravi, rapporte El Confidencial. Car selon lui, dans cette zone montagneuse de caféiers et de production agricole, la mine aurait détruit l’environnement et n’aurait certainement pas offert plus d’emplois que ceux que les paysans de cette région ont déjà.

Partager :