Tout en réitérant son soutien au régime de Bachar el-Assad, Nicolas Maduro a décidé d’ouvrir ses frontières à 20 000 réfugiés syriens alors même que son pays est touché par une grave crise économique.
Le Venezuela n’est pas le seul pays à vouloir accueillir les réfugiés syriens. Si le Chili envisage de faire venir « seulement » une dizaine de familles syriennes, le Brésil, le plus grand pays de la région, a rejoint cet élan de solidarité. « Nous accueillons à bras ouverts les réfugiés syriens », a déclaré la présidente Dilma Roussef ce lundi lors de la fête de l’indépendance, sans pour autant donner de chiffre précis.
Le Brésil qui est entré en récession, il y a quelques jours, a déjà pris en charge plus de 2 000 réfugiés syriens. Il reste à ce jour le pays d’Amérique latine qui a accueilli le plus de réfugiés. Pour faciliter leur arrivée, le gouvernement veut assouplir les formalités d’obtention de visa.
L’ancien président uruguayen José Mujica, qui a déjà accueilli l’an dernier une quarantaine de familles, a décidé d’héberger une centaine d’orphelins syriens dans une maison de sa propre ferme.