Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet
Daniel Scioli ou Mauricio Macri ? D'après les sondages, un de ces deux hommes sera le successeur de Cristina Kirchner. Le premier est le dauphin de la présidente, le second se pose en leader de l'opposition. Mais, avant le premier tour, qui aura lieu le 25 octobre, Scioli et Macri affrontent ce dimanche tous les autres pré-candidats de toutes les formations politiques dans le cadre de primaires éliminatoires. Après ces primaires simultanées et obligatoires (PASO), seuls resteront en lice les champions de chaque camp.
À la tête de l'alliance de centre droit Cambiemos, « Changeons », Mauricio Macri, maire de la ville de Buenos Aires, entend porter l'espoir de ceux qui veulent une rupture avec le péronisme au pouvoir. « Je vous le dis, c'est une vague qui grandit, un tsunami pour le changement qu'on ne pourra pas arrêter ! Oui, nous pouvons, oui, on peut faire de la politique autrement ! »
Daniel Scioli, gouverneur de la province de Buenos Aires, se veut lui le gardien de l'héritage, en mettant notamment l'accent sur l'économie. « Je veux me réunir avec les organisations du commerce, de l'industrie, de la construction, de l'agriculture. Et tous ensemble, nous mettrons en oeuvre le projet du grand développement argentin ! »
Ce dimanche soir, Scioli devrait être en tête. Mais si l'écart avec Macri est inférieur à dix points, le jeu restera ouvert.