A la Une: ces femmes qui accusent Bill Cosby

C’est la Une « choc » du New York Magazine. 35 femmes assises sur des chaises avec une chaise vide. Elles ont toutes un point commun : elles accusent l’ancienne star de la télévision Bill Cosby de les avoir agressées sexuellement. La date de cette agression est inscrite en dessous de leurs photos. « Cosby : The Women, An Unwelcome Sisterhood » (Cosby : Les Femmes, une communauté indésirable), c’est le titre en Une du magazine qui a pu parler avec 35 victimes supposées. Au total, elles sont 46 femmes à porter pratiquement la même plainte contre l’acteur : c'est-à-dire de les avoir droguées puis violées.

« Le New York Magazine a le mérite de mettre fin à l’anonymat de ces récits », commente le Washington Post. Le magazine, lui, reconnaît que certaines de ces histoires sont anciennes. Les premières allégations d’agressions sexuelles de la part de Cosby datent des années 60. Aujourd’hui, « certaines femmes, les plus jeunes, sont convaincues qu’il faut témoigner et que l’arme la plus puissante dans la lutte contre le viol, c’est de revendiquer leur statut de victimes ».

Une enquête sur le racisme au Texas

C’est à lire dans le New York Times. Le journal a envoyé ses reporters à Prairie View, où a vécu la jeune Afro-Américaine Sandra Bland, décédée en prison après avoir été arrêtée par un policier blanc. « Ici, il existe encore un système de castes », raconte un ami de Sara Bland.« Beaucoup de gens sont encore traités comme des citoyens de seconde zone ».

Un avis toutefois rejeté par des responsables locaux. « Nous ne sommes pas une bande de racistes blancs », affirme le juge du Conté. Il n’empêche, à l’université fréquentée majoritairement par des Afro-Américains, les étudiants sont sur leur garde. « On ne sait plus dans quelle société on vit », dit l’un d’eux. « On pensait être en sécurité. Mais après ce qui s’est passé avec Sandra Bland, on se demande : qui sera le prochain ? »

Jusqu’où va le rapprochement entre Cuba et les États-Unis ?

Selon Carta Capital, après l’euphorie suscitée par l’annonce historique du rapprochement entre ces deux pays, place désormais aux longues tractations diplomatiques. Avec une différence d’attitude notable, selon l’hebdomadaire brésilien : alors que les Cubains restent enthousiastes à l’idée d’une normalisation des relations, les Américains eux, préfèrent rester prudents.

Il n’y a qu’à regarder la façon dont les deux pays ont célébré la réouverture des ambassades : « les Cubains, festifs, en réunissant 500 personnes à Washington. Les Américains, sobres, en reportant la cérémonie officielle à la mi-aout. Les vraies difficultés commencent maintenant », écrit Carta Capital, citant plusieurs points de frictions comme la levée de l’embargo américain ou la restitution à Cuba de la base militaire de Guantanamo.

La politique mexicaine jugée par l’ambassadeur américain

L’ambassadeur américain Anthony Wayne quitte le pays, c’est à la une de la presse mexicaine. Dans une très longue interview accordée à El Universal, le diplomate américain a qualifié les relations entre son pays et le Mexique de « complexes ». Saluant les réformes entreprises par le président Enrique Pena Nieto, l’ambassadeur critique en revanche la corruption qui sévit dans le pays, sans parler de la violence liée aux trafics de drogue. À ce propos, il souhaite que les autorités fassent tout leur possible afin d’arrêter El Chapo, le baron de la drogue qui s’est évadé. À la question : le gouvernement mexicain n’aurait-il pas mieux fait d’extrader le chef du cartel de la Sinaloa vers les États-Unis ? Le représentant américain botte en touche : « no comment ! »

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