Terrorisme: aux Etats-Unis, les alertes à la bombe se multiplient

La salle de presse de la Maison Blanche et une partie du Capitole ont été évacués mardi 9 juin à Washington après des alertes à la bombe. Les menaces étaient finalement sans objet, mais la fréquence de ces perturbations inquiètent les services secrets des Etats-Unis.

Avec notre correspondante à WashingtonAnne-Marie Capomaccio

Le porte-parole de la Maison Blanche tenait son point de presse quotidien lorsque l'ordre d'évacuation a été donné. Les journalistes ont été éloignés pendant 30 minutes, le temps de faire inspecter les lieux par les services secrets, qui n'ont rien détecté. Le travail n'a pas été perturbé dans l'aile ouest du bâtiment. Barack Obama est resté dans son bureau.

Un peu plus tôt dans la matinée, c'est une partie du Capitole qui était évacué, là encore après un coup de téléphone affirmant qu'une bombe avait été placée dans une salle. Les officiers accompagnés de chiens ont inspecté les lieux sans succès.

Ces fausses alertes à la bombe se multiplient. La semaine dernière, ce sont trois avions de ligne qui ont été détournés le même jour, après des menaces reçues par téléphone. Le 26 mai, un avion d'Air France en provenance de Paris avait été escorté par des avions de chasse. L'inspection au sol n'avait rien donné. A chaque fois, le fonctionnement des aéroports a été perturbé.

C'est la fréquence des incidents qui inquiète les services secrets. Aucune menace ne peut être ignorée, et ces fausses alertes à la bombe réussissent à perturber le fonctionnement des institutions. Aucune arrestation n'a été effectuée.

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