A la Une: quel avenir pour le Patriot Act ?

 

Les opposants du Patriot Act ont remporté une première victoire, titre le Washington Post. Certains sénateurs républicains en veulent au « libertarien » Rand Paul pourtant de leur propre famille politique. Ils lui reprochent  d’avoir empêché par son vote la prolongation de cette loi controversée, et ceci « par pures manœuvres électoralistes ». C’est à lire dans Politico. Rand Paul en tout cas n’a pas envie de céder à la pression de ses collègues. « Je vais faire en sorte que le Patriot Act expire », a-t-il déclaré au site d’information. 

Du coup, la NSA, l’agence américaine de sécurité a débranché ses serveurs. C’est situation inédite, écrit le New York Times. Pour la première fois depuis 14 ans, « les Américains sont libres de passer leurs coups de fil à des amis, petits copains et copines, partenaires d’affaires, médecins ou pour commander une pizza, sans que ces communications finissent dans les serveurs de la NSA ». Et « pour la première fois depuis 14 ans, poursuit le journal, les services de renseignement doivent se tourner vers les compagnies de téléphones et demander leur autorisation pour avoir plus d’information sur le contenu d’un appel téléphonique »Cette situation pourrait durer que quelques jours, admet le New York Times. Mais elle montre déjà que « les tensions entre les mesures de sécurité adoptées au lendemain des attaques terroristes et la protection des libertés individuelles sont plus fortes que jamais ». 

Une partie de la presse muselée au Venezuela 

Plusieurs directeurs de journaux, poursuivis pour diffamation, sont interdits de quitter le pays. La plainte pour diffamation, elle vient du président de l’Assemblée nationale. Diosdado Cabello reproche aux directeurs de publications d’avoir évoqué l’enquête que la justice américaine a ouverte contre lui et plusieurs hauts fonctionnaires, accusés de trafic de drogue. Le directeur d’El Nacional, Miguel Henrique Otero, fait partie de ceux qui se trouvent dans le viseur de la justice vénézuélienne.

En déplacement à l’étranger, il a peur de rentrer à Caracas. C’est ce qu’il a confié dans une interview au journal O Globo. Soutenu par des ONG et des associations de journaliste, le chef d’El Nacional mène actuellement une campagne pour « alerter le monde sur de graves violations des droits de l’homme qui sont commises au Venezuela ». Un pays, que Miguel Otero qualifie de « dictature du XXIe siècle ».

Les Farc en prison ?

Le gouvernement colombien et les Farc continuent à discuter à La Havane malgré la reprise des opérations militaires. La presse annonce ce lundi 1er juin 2015 une avancée dans les négociations. Il s’agit d’un des points les plus sensibles d’un éventuel accord de paix : les membres de la guérilla peuvent-ils être condamnés à des peines de prison pour violations des droits de l’homme, crimes de guerre, etc. Jusqu’à présent les Farc s’y sont opposés.

Mais dans une interview avec le journal El Tiempo, un des négociateurs des Farc, le « Pastor Alape », a pour la première fois évoqué l’hypothèse d’une possible condamnation. Cependant il n’est pas question d’aller derrière les barreaux, mais plutôt d’une peine alternative dont les modalités resteront à définir. Une initiative qui a trouvé un écho favorable parmi des proches du président Juan Manuel Santos. En revanche, pour les associations de familles de victimes, cette proposition des Farc est une « catastrophe ». « Ces bandits ont du sang sur leurs mains et il faut payer pour cela », a déclaré Blanca Florez, la présidente de l’association « Los que hacen faltan » au journal El Tiempo

L’Américaine Harriette Thompson, marathonienne à 92 ans

C’est à la Une du San Diego Union Tribune. Harriette Thompson a réalisé le Rock’n’roll Marathon de San Diego. Elle a franchi la ligne après 7 heures 24 minutes et 36 secondes. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire Mais  Harriette Thompson a 92 ans. Elle est donc la femme la plus âgée à avoir couru un marathon.

Ancienne pianiste, elle participe à cette compétition pour lever des fonds destinés à aider les malades de leucémie, explique-t-elle au journal californien. Le San Diego Union Tribune précise que Harriette Thompson a commencé à courir à l’âge de 70 ans.

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