Le fameux Patriot Act vit peut-être ses dernières heures. Il s’agit de la loi antiterroriste votée sous l’ancien président George W. Bush, après les attaques du 11-Septembre. Cette loi a instauré un système de sécurité controversé, avec notamment une vaste surveillance et collecte de données téléphoniques.
Le Patriot Act expire lundi prochain, si le Sénat ne le prolonge pas. C’est ce que souhaite le New York Times, pour lequel la fin de cette mesure serait une bonne nouvelle. Car une chose est sûre, écrit le journal : « Les agences de renseignements ont interprété le Patriot Act à leur manière, en outrepassant les limites fixées par les législateurs. »
Selon le Los Angeles Times, les tractations politiques vont reprendre dimanche prochain lorsque les sénateurs rentreront de vacances pour une session spéciale. Ce même dimanche, poursuit le LA Times, beaucoup de monde au sein de la NSA et des compagnies de téléphones vont s’activer pour commencer à « débrancher des serveurs et reconfigurer les logiciels utilisés pour la collecte des données ».
Et si le Sénat vote pour une prolongation de la loi ? D’après le Los Angeles Times, qui s’appuie sur des sources au sein de la NSA, cela prendrait 4 à 5 jours pour que l’ancien système de surveillance soit à nouveau opérationnel.
Cuba retiré de la liste des Etats qui soutiennent le terrorisme
C’est à la Une du Miami Herald. Il y a 45 jours, le président Barack Obama a informé le Congrès qu’il allait retirer Cuba de la liste. Si le Congrès ne s’y oppose pas jusqu’à ce vendredi, et tout indique qu’il ne le fera pas d’autant plus que les parlementaires sont en vacances, la mesure entrera en vigueur.
Elle sera effective une fois publiée dans le journal officiel, précise le Miami Herald, donc probablement lundi prochain. Selon certains sénateurs, cette décision accéléra le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. « C’est une question de quelques semaines », confie au Miami Herald Tom Udall, un sénateur démocrate actuellement en déplacement à La Havane.
Fifa, une vie dans le luxe
Le scandale de corruption de la Fifa fait toujours les gros titres, notamment dans la presse latino-américaine. Le journal brésilien O Globo a mené une enquête sur le train de vie des proches du président Sepp Blatter, dont ceux qui sont accusés de corruption. « Une vie dans le luxe avec un salaire de 300 000 dollars par an plus des primes, voitures de fonctions etc. C’est une élite, poursuit O Globo, qui règne sans partage sur la planète foot et qui est habituée à être constamment courtisée. »
La corruption, c’est aussi un thème récurrent dans le débat politique en Amérique latine. C’est ce qu’on peut lire sur le site d’information Infolatam, qui publie tout un dossier sur ce fléau dénoncé par l’organisation Transparence Internationale. Le responsable pour la région Amérique latine, qui participe à un congrès au Guatemala, parle d’une « crise profonde »et appelle les gouvernements à « agir rapidement ». « Malheureusement, dit-il, la corruption s’est banalisée dans la société et elle est assumée comme un style de vie. »
L’entrée de Dany Laferrière à l’Académie française
Le journal Le Devoir en profite pour défendre cette institution française, souvent décriée dans la Belle Province. « Même si elle souffre parfois d’immobilisme, l’Académie a au moins le mérite de résister à ce moralisme, et son cortège de barbarismes, qui gangrène la langue de l’État et des médias », estime Le Devoir.
« Contentons-nous d’avoir une langue simple, fine et précise, conclut le quotidien québécois, celle justement dont Dany Laferrière a fait l’éloge. Ce qui ne veut pas dire, loin de là, qu’elle ne sera pas en même temps québécoise, haïtienne ou libanaise. Pour paraphraser Camus, voilà au moins qui n’ajoutera pas au malheur du monde. »
Hillary Clinton fait preuve d’autodérision
C’est à lire dans Politico. « Un des problèmes d’Hillary Clinton c’est son âge », écrit le site d’information. Si elle est élue, elle aura 69 ans. Mais la candidate démocrate le prend visiblement avec humour : « Regardez tous ces présidents qui avaient l’air si virils quand ils ont pris leurs fonctions, a-t-elle déclaré lors d’une réunion publique en Caroline du Sud. Regardez, ils sont devenus aussi gris que le bâtiment qu’ils ont occupé ». Et l’ancienne première dame de conclure : « Moi, cela ne m’arriverait jamais, car je teins mes cheveux. Vous ne me verrez jamais devenir blanche à la Maison Blanche. »