Le tremblement de terre au Népal domine les Unes du continent américain. Que ce soit au Mexique, au Pérou, au Chili ou encore aux États-Unis, toute la presse scrute l’évolution de la situation au Népal. Le quotidien mexicain La Prensa consacre par exemple toute sa Une ce matin à cette catastrophe avec des photos du désastre, d’autres de survivants et un seul mot qui barre cette Une « Catastrophique ».
Le quotidien met quelques chiffres à cette tragédie : le bilan provisoire lundi matin de plus de trois mille cinq cents morts, plus de six mille blessés et vingt-neuf ressortissants mexicains localisés au Népal. Le Mexique est un pays malheureusement habitué à ce type de catastrophe naturelle, d’où l’émotion suscitée par ce tremblement de terre. Excelsior revient sur les premières heures qui ont suivi la première secousse et les craintes des répliques. Les habitants de la capitale népalaise qui préfèrent dormir dehors plutôt que de se risquer à rentrer chez eux, lorsqu’ils ont encore un toit. Une phase pendant laquelle il est compliqué d’organiser les secours selon le quotidien. Outre le suivi et l’émotion suscitée, il est désormais question de mobilisation. Et justement, le New York Times se pose la question de la difficulté d’acheminer de l’aide au Népal avec ce titre « le tremblement de terre au Népal constitue un défi pour les agences d’aides humanitaires ».
Dans cet article, le quotidien, qui a pu joindre des représentants de différentes ONG sur place, explique que même les ONG, très présentes dans ce pays considéré comme l’un des plus pauvres au monde, souffrent des conséquences des secousses. Maisons et matériels détruits, les ONG sont comme les Népalais. Et selon le quotidien qui cite l’ONU, quelque 6 millions de personnes seraient dans le besoin, dont un million d’enfants, selon l’UNICEF. Mais l’état du réseau routier, du réseau électrique risque d’augmenter la complexité des opérations, dans un pays déjà géographiquement compliqué à maîtriser.
Les États-Unis sont parmi les premiers à avoir envoyé de l’aide sur  place. Le Washington  Post nous donne quelques chiffres. Samedi, la Maison Blanche  avait annoncé le déblocage d’un million de dollars. Et hier, selon le quotidien,  un avion militaire américain est parti pour Katmandou avec soixante-dix  secouristes à son bord, six chiens spécialement entraînés pour retrouver des  victimes et quarante-cinq tonnes de matériel. Selon le Washington Post,  la Chine, également touchée par le séisme, a envoyé de l’aide matériel et  humaine sur place et a débloqué trois millions de dollars. Israël, Sri Lanka,  Malaisie et Pakistan devraient également envoyer de l’aide dans les prochaines  heures croit savoir le quotidien, ce qui viendra s’ajouter à l’effort fourni par  de nombreux pays.
La tension est à son comble au Guatemala après les manifestations de  samedi 
Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale ce  samedi réclamant la démission du président et de la vice-présidente Roxana  Baldetti suite à des révélations d’un scandale de corruption qui les concerne  directement. Il s’agirait, selon le quotidien La  Hora, de millions de dollars de pots-de-vin encaissés selon  toute vraisemblance par le secrétaire de la vice-présidente guatémaltèque. Un  secrétaire qui est désormais en fuite puisqu’il a profité d’un voyage officiel  en Corée du Sud la semaine dernière pour disparaître détaille La  Hora.
Selon Siglo  XXI, des rumeurs de nouvelles manifestations pour aujourd’hui  circulent et feraient même craindre un coup d’État à certains. Des écoles ont  décidé de rester fermer ce lundi, malgré l’appel du ministère de l’Éducation  pour que les classes se tiennent normalement. La tension est palpable, malgré  les appels au calme et au respect des institutions judiciaires lancés par le  président Otto Perez.
Antonio Ledesma, le maire de Caracas, détenu depuis le mois de février, a  été opéré
L’un des deux opposants les plus connus, détenus dans la prison militaire  de Ramo Verde avec Leopoldo Lopez, a été opéré hier d’une hernie discale selon  El  Nacional. Celui qui est accusé de conspiration par le  gouvernement et qui est soumis à un régime de détention stricte va peut-être  pouvoir rentrer chez lui pour respecter sa période de convalescence, sous le  régime de l’assignation à résidence. C’est en tout cas l’avis du médecin qui l’a  opéré et qui s’exprime dans les pages du quotidien. Mais selon El  Nacional, la justice vénézuélienne n’aurait toujours pas  tranché et la présence de nombreux policiers devant l’hôpital où l’ancien maire  de Caracas a été opéré ne laisse présager rien de bon, croit savoir le  quotidien.