A la Une: premier cas d’Ebola à New York

C’est à la Une du New York Times. Il s’agit d’un médecin, Craig Spencer, qui a travaillé en Guinée pour Médecins sans frontières avec des malades d'Ebola. Il a été placé en quarantaine à l’hôpital Bellevue de Manhattan rapporte le journal.

Les autorités cherchent à présent à reconstruire l’emploi du temps du médecin. Au moins trois de ses proches sont également en quarantaine. Les autorités ont souligné qu’elles se sont préparées pendant des mois à cette éventualité. Mais d’après le New York Times, ce nouveau cas, le quatrième aux Etats-Unis, montre qu’il est « extrêmement difficile de combattre la propagation du virus dans une grande ville comme New York ».

Le Parlement canadien se penche sur une nouvelle législation sécuritaire

Au lendemain de la fusillade qui a fait deux morts (dont l’auteur) autour du Parlement à Ottawa, les députés ont repris leur travail. « Après le drame, la réponse législative », titre le journal Le Devoir. Et le quotidien québécois de poursuivre : « La poussière est à peine retombée sur le théâtre de la fusillade que les politiciens fédéraux réfléchissent aux suites à donner au tragique événement. L’octroi de nouveaux pouvoirs policiers, le resserrement du Code criminel et la refonte des mesures de sécurité dans l’enceinte parlementaire sont tous au menu », écrit Le Devoir.

Selon ce journal, les élus ont voulu donner l’image d’une unité transcendant les familles politiques, mais les lignes de fracture partisanes sont déjà apparues. Le Premier ministre conservateur, Stephen Harper, s’est prononcé hier devant le Parlement pour un renforcement des lois sécuritaires. Mais le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a prévenu quant à lui qu’il ne fallait pas « basculer vers un État policier ». 

 
Dilma Rousseff favorite du second tour

J-2 au Brésil. Dimanche 26 octobre, les électeurs choisiront leur nouveau président. Ces derniers jours, c’est plutôt la présidente sortante Dilma Rousseff qui a le vent en poupe. D’après les derniers sondages largement commentés dans la presse, Dilma Rousseff creuse l’écart sur son rival Aécio Neves, candidat de centre-droit, qu’elle devance désormais de 6 à 8 points. Comment expliquer cette tendance ? Selon des spécialistes interrogés par O Globo, le Parti des travailleurs a été très efficace dans la « démolition » de ses adversaires.

Le politologue Marco Antonio Carvalho Teixeira estime qu’Aécio Neves a commis plusieurs erreurs qui lui ont été fatales. Confronté à des attaques très agressives de Dilma Rousseff, il s’est présenté comme une victime. Le candidat du Parti social-démocrate a également trop insisté sur le scandale de corruption touchant l’entreprise publique pétrolière Petrobras.

Le problème, explique le politologue dans O Globo, c’est que quand on ne fait que critiquer on perd de la crédibilité, car les attaques se font au détriment des propositions constructives. Et c’est vrai que la campagne se termine sur des attaques très dures, comme l’écrit O Estadao.

Même les anciens présidents s’y mettent. Le social-démocrate Fernando Henrique Cardoso a qualifié Lula de « héraut de tragédie », comprenez « messager du prince ». Ce dernier a répliqué en disant que son successeur ne « connaissait rien au Brésil ».

Des travailleurs indiens exploités par une entreprise californienne

Ca s’est passé à Fremont en 2013. L’entreprise en question, Electronics for Imaging, a embauché huit indiens pour un dollar et vingt-et-un cents par heure. Ils devaient travailler 122 heures par semaine et ceci pendant plusieurs mois, écrit le Los Angeles Times. La compagnie de technologie a été condamnée à leur verser des arriérés de salaires, à hauteur de 40 000 dollars et à payer une amende de trois mille cinq cents dollars.

Réaction d’une économiste de l’université Berkeley, Silvia Allegretto, dans le San José News : « C’est incroyable de constater que certains employeurs continuent d’agir de la sorte ». Selon le journal, c’est suite à une dénonciation anonyme que les autorités judiciaires de l’Etat de Californie ont pu se saisir de cette affaire.

 

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