Il restera dans l'histoire du pays comme le premier Afro-Américain a avoir occupé le poste de ministre de la Justice. Sa décision est mûrement réfléchie, nous apprend le New York Times. Ce grand défenseur des droits civiques, qui a notamment œuvré l'été dernier pour apaiser les tensions raciales à Ferguson, dans le Missouri, restera comme le premier ministre de la Justice qui soit parvenu à réduire la population carcérale grâce à sa réforme du système pénal lancée il y a tout juste un an, rappelle le Washington Post.
Hier, il a annoncé lui-même sa décision, avec Barack Obama à ses côtés. Un départ qui a marqué également le président si l'on s'en tient aux images de la conférence de presse durant laquelle Eric Holder n'a pas réussi à retenir ses larmes. Le New York Times rappelle qu'il était l'un des trois derniers membres de l'actuelle administration qui avait été nommé au début du premier mandat de Barack Obama.
Connaît-on déjà son successeur ?
Non. Et Eric Holder restera en place tant que son successeur n'aura pas été nommé. Selon le Washington Post, plusieurs noms sont avancés pour occuper ses fonctions. La Maison Blanche souhaiterait que le nouveau ministre de la Justice prenne son poste avant la tenue des élections de mi-mandat, car elle craint que le Parti républicain soit majoritaire au Congrès, ce qui compliquerait cette nomination.
Au Mexique, le ministère de la Défense a annoncé l’arrestation de plusieurs militaires suite à la mort de 22 personnes
Les chiffres diffèrent selon les médias. Dans un premier temps, il était question de 25 militaires. Mais suite à la diffusion d’un communiqué du bureau du procureur général de la justice militaire, ce sont 7 éléments : un officier et six soldats qui ont été transférés dans une prison militaire de la capitale, selon le quotidien El Excelsior. Ils seraient impliqués dans la mort de 22 criminels présumés, dont une femme mineure, abattus lors d’un affrontement le 30 juin dans la localité de Tlatlaya.
Selon La Jornada, qui s’appuie sur le témoignage d’une femme qui était retenue par ce groupe criminel, seule une personne aurait été tuée lors de l’affrontement. Les 21 autres personnes tuées l’auraient été de sang-froid, après qu’elles se soient rendues en demandant qu’on leur laisse la vie sauve.
Une affaire bien embarrassante pour l’armée mexicaine, qui a décidé de faire toute la lumière, selon La Jornada, même si cela risque de ternir un peu plus son image, elle qui est régulièrement accusée de négligence dans la guerre contre les cartels.
Fidel Castro fait parler de lui
Granma, le quotidien qui fait office d’organe officiel du régime cubain, publie aujourd’hui une lettre de l’ancien dirigeant adressée à Nicolas Maduro, le président vénézuélien. Une lettre pour le féliciter après ses deux discours tenus à New York. Le premier durant l’Assemblée générale de Nations unies a été prononcé dans le cadre du sommet sur le climat. Nicolas Maduro rendait responsable du réchauffement climatique le capitalisme et présentait le modèle vénézuélien comme celui à suivre. L’« éco-socialisme », c’est ainsi qu’il définit son modèle. Un discours digne d’Hugo Chavez, selon Fidel Castro, là-même où l’emblématique dirigeant vénézuélien avait déjà parlé de « la politique diabolique de l’empire qui menace la vie de notre espèce ».
Fidel Castro félicite également Nicolas Maduro pour son discours dans le Bronx à New York. Le lieu où la délégation vénézuélienne a décidé de s’installer et où Chavez y avait déjà tenu un discours en septembre 2005. Un discours de Nicolas Maduro durant lequel le souvenir de Chavez était omniprésent, selon l’ancien dirigeant cubain. Ces félicitations vont à l’encontre des critiques émises par de nombreux spécialistes de l’écologie concernant la politique adoptée par le Venezuela dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
En Argentine, les autorités renforcent les mesures de sécurité concernant les vols internationaux
C’est dans les pages de La Nacion. L’Argentine, tout comme une vingtaine d’autres pays, a décidé de mettre en place un questionnaire comptant 32 questions à remplir pour pouvoir entrer ou sortir du pays. Des données qui seront compilées par les différentes compagnies qui ont pour obligation de les transmettre à plusieurs organismes officiels. Si tel n’est pas le cas, les compagnies en question seront fortement sanctionnées.
Ces nouvelles mesures sont très critiquées par l’opposition, mais également sur les réseaux sociaux, selon La Nacion. « C’est un pas de plus de l’Etat dans la vie privée des citoyens », estime le quotidien. Mais selon les autorités, ces mesures sont nécessaires et s’inscrivent dans la politique de prévention contre le terrorisme mise en œuvre par le gouvernement.