Les Etats-Unis vont-ils à nouveau envoyer des soldats au combat pour contrer l’offensive des jihadistes en Irak ? C’est la question que se posent certains journaux comme le Washington Post, en s’appuyant sur les déclarations du plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey. Lors d’une audition au Sénat, mardi 16 septembre 2014, il a pour la première fois évoqué l’hypothèse que des conseillers militaires puissent participer aux combats contre l’organisation de l’Etat islamique. Des commandants américains auraient déjà demandé l’autorisation de déployer un petit groupe de conseillers militaires aux côtés de l’armée irakienne. Selon le Washington Post, ces propos soulèvent la question du rôle que doivent jouer les soldats américains en Irak et en Syrie. Pour l’instant, « ce rôle n’est pas clair », ajoute le journal.
Est-ce l’amorce d’un changement de la stratégie américaine à l’égard des jihadistes ? D’après le New York Times, c’est fort probable. Il y a une semaine, le président américain avait encore assuré devant la nation entière qu’aucun soldat ne serait envoyé au combat en Irak. Mais les déclarations du général Martin Dempsey laissent effectivement penser que cet engagement de Barack Obama est déjà obsolète. Le président a « ouvert la porte à une participation plus importante et plus chère des Américains » dans cette guerre contre les jihadistes, souligne le New York Times. Et ce revirement intervient « alors que l’administration Obama n’a pas entériné définitivement sa stratégie ». Sans parler du Congrès qui n’a pas donné son aval, conclut le New York Times.
L’engagement américain contre Ebola
Le président Barack Obama a appelé mardi 16 septembre 2014 à agir vite face à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. C’est à lire, entre autres, dans le Boston Globe. Les Américains vont envoyer 3 000 militaires sur le terrain. Mais ils attendent aussi un fort engagement de la Grande-Bretagne et de la France, écrit le journal, citant des sources gouvernementales. Le Washington Post, en tout cas, se félicite de l’engagement américain. « L’effort est bienvenu même s’il arrive un peu tard », écrit le quotidien. Et de conclure : « Un des plus grands défis consiste à persuader les personnes concernées du danger réel que représente Ebola et qu’ils doivent donc s’abstenir de certains rituels comme le lavage des corps de proches décédés, du fait du risque de contagion ».
Enrique Pena Nieto : « Vous n’êtes pas seuls ! »
Le président mexicain s’est déplacé en Basse-Californie pour constater les dégâts causés par l’ouragan Odile. Alors que les autorités s’empressent pour évacuer les touristes étrangers bloqués à Los Cabos, le président ne veut pas donner l’impression de laisser tomber les Mexicains touchés par Odile. « Vous n’êtes pas seuls », leur a-t-il lancé en arrivant sur place, rapporte La Prensa. Il a promis de tout faire pour rétablir au plus vite l’électricité, redonner l'accès à l’eau potable et fournir une aide alimentaire pour les zones concernées.
L’Eglise catholique s’immisce dans la campagne électorale au Brésil
Au Brésil, les candidats à la présidence se sont livrés à un nouveau débat télévisé hier soir. Ce débat était organisé par l’Eglise catholique brésilienne et retransmis sur sa chaîne de télévision. D’après O Globo, le débat a tourné notamment autour de l’affaire de corruption qui concerne la compagnie pétrolière Petrobras. Du coup, il restait peu de temps pour aborder les thèmes chers à l’Eglise, comme le positionnement des candidats sur la religion, l’avortement ou encore l’union entre des personnes de même sexe. Avant le débat, la Conférence des évêques du Brésil avait publié un texte critiquant la présidente Dilma Rousseff et sa principale adversaire, l’écologiste Marina Silva, pour ne pas s'être prononcées clairement contre la légalisation de l’avortement.
Des parlementaires américains demandent l’organisation des élections en Haïti
Dans une lettre envoyée au président du Sénat haïtien, Simon Desras, quinze membres du Congrès américain demandent de voter rapidement la loi permettant de tenir des élections législatives et municipales. Des extraits sont à lire dans le Miami Herald. Voici un exemple : « Les Haïtiens comme tous les citoyens dans une démocratie ont le droit d’exprimer leur volonté à travers des élections régulières et programmées à temps ». Le premier tour des élections législatives était initialement prévu pour le 26 octobre prochain.