Retour de bâton pour la NYPD, la police new-yorkaise dans sa nouvelle campagne de communication sur Twitter. Elle attendait de sympathiques selfies (autoportrait) pour mettre en avant l’amabilité et la bonhomie des policiers new-yorkais avec le hashtag #MyNYPD.
C’est raté. Le hashtag a été rapidement détourné. Et une avalanche de clichés de violences policières, d'arrestations violentes et de situations embarrassantes pour les policiers a déferlé sur le fil Twitter.
Le mouvement Occupy Wall Street s’est emparé du hashtag et incite tous les internautes dans toutes les villes américaines à poster sur Twitter des photos de violences policières. Los Angeles, Boston, Oakland, Toronto, ce sont 70 000 tweets qui ont été publiés mercredi.
Cette stratégie de communication partait d'une bonne intention, mais c'est finalement un échec. Le nouveau chef de la police de New York essaie de changer l’image de la NYPD. L'Unité de surveillance des musulmans a été dissoute la semaine dernière. Cette unité secrète était un symbole des méthodes policières qui ont suivi le 11-Septembre. Et pour ce virage en matière de communication, rien de tel que les réseaux sociaux, à condition toutefois d'en connaître les règles. Créer un hashtag ne veut pas dire le contrôler. La police new-yorkaise vient en effet de l'apprendre à ses dépens.