C’est une information exclusive du Washington Post : la NSA a mis en place un système qui permet d’enregistrer 100 % des appels téléphoniques d’un pays. Ce programme appelé « Mystic » a été a lancé en 2009. Un haut responsable des services secrets le compare à une machine à remonter le temps. En effet, écrit le Washington Post, Mystic permet de conserver les enregistrements pendant un mois. C’est en 2011, poursuit le journal qui s’appuie entre autres sur des documents fournis par Edward Snowden, que le premier pays a ainsi été mis sur écoute. Les autorités américaines ont demandé au Washington Post de ne pas révéler le nom de ce pays. Une requête que le journal dit respecter. D’après le quotidien, 5 autres pays ont été ciblés par ce programme de surveillance, un sixième pays a été ajouté à la liste en octobre dernier.
La crise ukrainienne, un tournant dans les relations est-ouest
Le rattachement officiel de la Crimée à la Russie fait couler beaucoup d’encre. Selon le New York Times, il y a peu de chances que les sanctions prises ou promises par les Européens et Américains à l’encontre la Russie puissent contraindre Vladimir Poutine de faire marche arrière. De ce fait, « l’annexion de la Crimée constitue peut-être un tournant dans les relations est-ouest », estime le journal.
Alors que peuvent faire dans ce cas les puissances occidentales ?
D’après le New York Times, Edmond, la première chose à faire, c’est d’éviter que le président russe s’empare du sud-est de l’Ukraine, une région industrielle pro-russe et dont les habitants n’ont pas apprécié le changement du gouvernement ukrainien il y a trois semaines. « C’est vrai, continue le journal de New York, les Occidentaux n’avaient peut-être pas suffisamment pris en compte les passions engendrées par l’effondrement de l’ancien bloc soviétique. Mais il faut faire comprendre à Vladimir Poutine que le vrai problème, ce n’est pas l’attitude occidentale perçue par le président comme une offense mais son comportement autoritaire et ses illusions impériales ».
Haïti reçoit de l’aide financier pour organiser des éléctions
L’Union européenne octroie 5 millions d’euros pour les élections législatives et municipales partielles prévue en octobre prochain. Un accord a été signé hier à Port au Prince avec le programme des Nations unies pour le développement, le PNUD. D’après le Nouvelliste, cette coopération « permettra de développer les capacités de la structure technique en charge de l’administration électorale ».
D’après la directrice principale du PNUD, Sophie de Caen, citée par l’agence Alterpress, l’objectif est de « garantir le transfert graduel des compétences techniques et technologiques ainsi que l’appropriation nationale du savoir-faire, afin qu’Haïti puisse organiser dans le futur des élections régulières, crédibles et fiables sans appui extérieur ».
Le Brésil choqué par la mort brutale d’une habitante de favela
Au Brésil, c’est un fait divers particulièrement sordide qui fait les gros titres de la presse. Lors d’une descente dans une favela de Rio, il y a quelques jours, la police a tiré sur une habitante et mère de quatre enfants. Les officiers l’ont jetée dans le coffre de leur voiture. Mais le coffre s’est ouvert, et la femme a été trainée « comme une bête », selon O Globo, pendant plusieurs minutes derrière la voiture. Ses enfants affirment qu’elle était encore vivante lorsque les policiers l’ont enfermée dans le coffre. En tout cas, la mort violente de Claudia Silva Ferreira, 38 ans, a « choqué le pays », affirme la présidente Dilma Rousseff sur Twitter. O Globo parle d’un crime policier. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme réitèrent leur demande de démilitariser la police brésilienne.
Le vice-président colombien préfère son chien à un poste d’ambassadeur
En Colombie, l’actuel vice-président a officialisé sa rupture avec le président Juan Manuel Santos. Il a ouvertement refusé le poste d’ambassadeur au Brésil, avec un argument très particulier. C’est à cause de son chien, a déclaré Angelino Garzon dans une interview avec Semana, qu’il ne peut pas aller au Brésil. Son chien est très poilu et il risque de ne pas supporter le climat chaud et humide qui règne à Brasilia. Selon Semana, le vice-président commence à devenir un vrai problème pour le président et candidat à sa réélection Juan Manuel Santos. Car dans la même interview, Angelino Garzon a menacé Santos de se convertir après l’élection de mai prochain, en chef d’opposition.