A la Une: Au Venezuela, les manifestations continuent d’agiter le pays

C'est une semaine compliquée qu'affronte le Venezuela. Les patrons de presse et les employés des quotidiens défilaient hier dans les rues de Caracas pour réclamer la fin du système de vente de devise. Un système qui est en train de « tuer à petit feu » ce secteur, puisque les journaux n'arrivent plus à se fournir en papier et ne peuvent presque plus imprimer leurs éditions, selon Tal Cual.

Aux cris de « La censure c'est la dictature », ces milliers de travailleurs ont tenté de rencontrer le directeur du CENCOEX (le Centre National du Commerce extérieur), mais ils ont trouvé porte close détaille le quotidien. Selon les manifestants et le SNTP, le syndicat national des travailleurs de la presse, 30 000 emplois sont menacés à cause de cette « crise du papier ».

À Caracas, mais également à Mérida, où se déroulait une manifestation d'étudiants (qui soutiennent d'ailleurs la manifestation du secteur de la presse), il y a eu des débordements. Selon El Universal, cinq personnes ont été blessées par balles à Mérida. Le quotidien publie des témoignages qui pointent tous du doigt le parti au pouvoir, le PSUV. Selon ces témoins, c'est un groupe de membre de ce parti circulant sur des motos qui aurait tiré sur les manifestants. Cinq personnes ont donc été blessées, dont une serait dans le coma, selon El Nacional. Alors que du côté des autorités, on estime que les forces de l'ordre n'ont fait que répondre à la violence des manifestants

Ce mouvement de protestation étudiante devrait continuer aujourd’hui. Des manifestations sont convoquées dans les grandes villes du pays (à Caracas, Mérida et Tachira entre autres). Des affrontements sont à craindre selon Gaby Arellano, une des dirigeantes du mouvement étudiant qui raconte dans les pages d'El Universal que depuis que ce mouvement a débuté, de nombreuses arrestations ont été effectuées. Selon elle, les forces de l'ordre obligent les étudiants durant leur garde à vue à reconnaitre devant une caméra qu'ils sont payés pour participer à de telles manifestations. Bref, cette journée de mercredi risque encore d'être très agitée au Venezuela.

Au Honduras, les autorités ont annoncé la suspension de consuls honduriens aux Etats-Unis

Un sujet qui fait la Une de la presse nationale depuis deux jours maintenant. Selon un quotidien californien en espagnol, La Opinion, huit consuls honduriens ont été suspendus de leur fonction suite à la découverte de pratiques totalement illégales.

Ils fournissaient des papiers aux ressortissants de leur pays alors que ces derniers n'auraient jamais dû les obtenir.

Ces consulats faisaient payer ces papiers. Des sommes qui variaient selon les villes.
Et cet argent finissait dans les poches des responsables consulaires selon La Opinion.
Les consuls de Los Angeles, Miami, Dallas, Houston, la Nouvelle Orléans, Atlanta, Chicago et New York sont d'ores et déjà suspendus, nous apprend le journal.

Et selon le quotidien hondurien El Heraldo d'autres ambassades et consulats sont suspectés d'avoir eu recours aux mêmes pratiques et font l'objet d'enquête diligentée par le ministère Public. Une histoire qui risque de faire couler encore beaucoup d'encre et qui risque aussi d’irriter les autorités américaines.

Le pêcheur salvadorien qui a dérivé dans le pacifique pendant treize mois et qui a été repêché au large des îles Marshall est rentré au pays.

C'est la fin du calvaire pour José Salvador Alvarenga, ce pêcheur salvadorien qui était parti en mer depuis la côte mexicaine a dérivé sur 12 500 kilomètres pendant treize mois.

Son retour fait l'objet de nombreux articles. Selon La Prensa, après son arrivée hier, il a été examiné par des médecins avant sa première apparition en public. Une apparition qui se résume en 4 mots, les seuls qu'il ait été capable de prononcer: « no se que decir » (« je ne sais pas quoi dire »).

Selon El Diario Colatino, son village natal, où l'attendent sa femme et sa fille, s'est préparé comme il se doit à son retour. Pancartes et ballons ornaient les rues de Garita Palmera, un village situé à cent dix-huit kilomètres de la capitale San Salvador. La fille du pêcheur a passé sa journée à souffler dans des ballons, tandis que sa femme était prise en charge pour éviter tout problème de santé selon le quotidien. Son retour dans son village natal est prévu aujourd'hui.

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