Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
A la fin de cette première semaine de février, les Etat-Unis auront atteint leur limite en matière de capacité d’emprunt. Le Congrès, c’est son rôle, doit donc relever le plafond de la dette.
On s'en souvient, la seule menace d’un défaut de paiement avait provoqué en 2011, une rétrogradation de la note américaine, preuve de la perte de confiance dans le dollar, monnaie mondiale de référence.
« Une question de jours »
C’est pourquoi Jack Lew, le secrétaire américain au Trésor a lancé un avertissement aux élus : « C’est une question de jours, les mesures provisoires sur le plafond de la dette se terminent. Et le département du Trésor devra avoir recours à des mesures extraordinaires pour que le gouvernement puisse continuer à faire face à ses obligations. »
Les experts ne croient pas à une nouvelle crise qui serait provoquée par les républicains à la Chambre des représentants. Certainement pas en cette année électorale. Car le parti conservateur a chèrement payé dans les sondages la fermeture des services publics, dont la responsabilité leur a été attribuée en octobre 2013.
Négocier certaines réformes
Mais si personne ne souhaite de psychodrame, qui pourrait effrayer les investisseurs étrangers et repousser les électeurs, l’opposition républicaine pourrait tenter de négocier certaines réformes. Barak Obama, l’an dernier, avait tout simplement refusé ce qu’il estimait être un chantage.