Contre toute attente, le candidat du centre gauche a détrôné son rival Johnny Araya du Parti de libération nationale au pouvoir. Pendant sa campagne, l'ancien diplomate et nouveau venu sur la scène politique a joué - avec succès - la carte anticorruption pour se démarquer de l'actuelle présidente Laura Chinchilla, dont la fin de mandat a été entachée de scandales.
« Le peuple a démontré sa sagesse lorsqu'il a fait son choix. Un choix clair en faveur du changement. Beaucoup ne comprennent pas encore ce choix, mais le Costa Rica d'aujourd'hui n'est plus le même que celui d'hier avant 18 heures », a annoncé Luis Guillermo Solis le soir de sa victoire
Le gagnant du premier tour veut croire à « un tsunami qui a balayé à jamais les politiques traditionnelles ». Parfait outsider jusqu'à dimanche, Luis Guillermo Solis peut désormais espérer devenir président, lors du second tour prévu le 6 avril prochain, à condition que toute la gauche se réunisse autour de son nom.