A la Une: l’immigration selon les républicains

 

Les républicains de la Chambre de représentants ont dévoilé leurs propositions pour réformer l’immigration. Des propositions très attendues mais qui selon le New York Times ne changent pas vraiment la donne au Congrès. Il sera toujours difficile pour les deux partis, les démocrates et les républicains de trouver un accord, estime le quotidien. Certes, sur la question « que faire des 11 millions d’immigrants sans papiers ? », le GOP (Grand Old Party) a évolué depuis la campagne présidentielle de 2012. Il n’est plus question de les expulser comme le proposait le candidat Mitt Romney. Mais les républicains refusent toujours d’endosser la position de Barack Obama qui défend une naturalisation des sans-papiers.

Selon la déclaration de principes rendue publique hier lors du séminaire annuel des Républicains de la Chambre des représentants (où ils sont majoritaires), la régularisation doit se faire sous des conditions très strictes : les sans-papiers doivent admettre leur culpabilité, subir des vérifications rigoureuses de leurs antécédents, payer des amendes importantes et des arriérés d'impôts, suivre des cours d'anglais et être capables de subvenir aux besoins de leur famille sans recevoir d’aide publique. « Des conditions qui seront parfois très difficiles à remplir », estime El Nuevo Herald, le journal en langue espagnole de la Floride.

Vers une reforme « pragmatique et humaine » ?

Les républicains prévoient en revanche une procédure d'exception pour les enfants des immigrés illégaux. C’est le seul pas que les conservateurs font en direction des démocrates, écrit le New York Times. Barack Obama souhaite donner la citoyenneté à ces jeunes sans-apiers, appelés « dreamers », en référence au rêve américain. « C’est bien que les républicains reconnaissent enfin qu’il ne faut pas punir les enfants pour les actes commis par leurs parents », commente le journal de New York.

Reste à savoir si ces propositions ont une chance d’être adoptées par tous les républicains du Congrès (et non seulement ceux de la Chambre). « On verra assez vite, conclue le New York Times, si ces propositions constituent le premier pas vers une réforme pragmatique et humaine comme elle aurait du être adoptée depuis des années ».
 
Un nouveau directeur pour la NSA
 
C’est Michael Rogers, vice-amiral de la Navy qui va prendre la tête de cette agence de renseignement américaine. « Cette nomination intervient à un moment crucial pour ce service d’espionnage ébranlé jusque dans ses fondements par les révélations sur ses pratiques d’écoutes dans le monde entier », écrit Politico. Avant de poursuivre : « Michael Rogers est confronté à un double défi : protéger le pays d’une autre attaque terroriste et mettre en œuvre une série de réformes demandées par le président Barack Obama ». 

D’après le New York Times le successeur de Keith Alexander à la tête de la NSA est un expert du décryptage et il gardera la double casquette de directeur de la NSA et de chef du Cyber Command, un service chargé de la sécurité pour l’armée.

Nouvelles manifestations au Brésil
 
A Rio de Janeiro, l’augmentation du tarif des transports provoque de nouvelles manifestations.Mercredi le 29 janvier 2014le maire de la ville Eduardo Paes a décidé d’augmenter le prix du ticket de bus de 9%. Une décision qui a déjà provoqué deux manifestations à la Gare Centrale, écrit la Folha de Sao Paulo. Le journal publie une photo qui montre des usagers sautant sur les tourniquets. D’après O Globo, une autre manifestation a eu lieu au centre-ville de Rio, des centaines de personnes ont bloqué pendant plusieurs heures une avenue pour protester contre l’organisation de la Coupe du Monde.

Et c’est dans ce climat tendu que la présidente Dilma Rousseff a officialisé le remaniement de son cabinet. Une nomination remarquée : celle d’Aloizio Mercadente comme chef de cabinet. D’après Infolatam, ce co-fondateur du PT devient l’homme fort de Dilma Rousseff, celui qui pourrait porter les couleurs du parti pour la présidentielle de 2018.

Haïti demande l’intégration à l’Union Africaine
 
Le Premier ministre Laurent Lamothe a participé jeudi 30 janvier 2014 au sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba. Une présence très remarquée par les chefs d’Etat africains, note Le Nouvelliste. Dans son allocution, Laurent Lamothe a « réitéré la demande d'intégration d’Haïti au sein de l’UA ». Le gouvernement haïtien voit dans le continent africain une « opportunité pour le pays », a affirmé le Premier ministre, cité par Le Nouvelliste.

 

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