A la Une: le président français François Hollande

Une fois n'est pas coutume, on retrouve ce matin la photo de François Hollande en Une du New York Times avec trois autres photos en médaillons juste en dessous : celles de Ségolène Royal, de Valérie Trierweiler et enfin celle de Julie Gayet. Et un titre : « La France et sa première dame. Et la deuxième. Et la ... » Pour le quotidien new yorkais, « les affaires de cœur du président français sont devenues un spectacle politique ». « Lorsqu'il était candidat à la présidence en 2012, François Hollande avait promis d'être un conjoint plus ennuyeux qu'un flamboyant séducteur », raconte le quotidien.

Le New York Times fait là un parallèle avec son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, dont la vie amoureuse avait fait la Une de nombreux journaux et magazines. Le New York Times rappelle une autre promesse de campagne de François Hollande : « Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit exemplaire à chaque instant ». Une promesse qu'il semble avoir du mal à tenir, c'est en tout cas ce que pense le quotidien. « Vingt mois après son élection, cette promesse de campagne se porte encore moins bien que ses promesses concernant la baisse du chômage et la relance économique ».

Pour le New York Times, le voyage officiel du président français aux États-Unis, qui débutera le 11 février, sera l'occasion d'y voir plus clair. « Ce sera un gros test », prévient la journaliste. On saura alors qui est la véritable première dame. Pour l'instant, rien n'indique qu'il viendra avec Julie Gayet ou Valérie Trierweiler. « Peut-être viendra-t-il seul », s'interroge même le New York Times.

La Haye s'apprête à conclure le litige maritime existant entre le Chili et le Pérou

Lundi prochain, la Cour internationale de justice de La Haye doit annoncer son jugement concernant le litige sur la frontière maritime entre les deux pays. Une décision à laquelle les deux États se préparent déjà. La presse des deux pays traite ce sujet en long et en large depuis maintenant plusieurs jours. Il faut dire que les dirigeants de deux pays multiplient les réunions.

Le quotidien péruvien El Comercio en a fait sa Une ce matin : « Les autorités évaluent, lors de réunions de haut niveau, le jugement du tribunal de La Haye ». Le quotidien revient sur la réunion avec le haut commandement militaire durant laquelle le président Ollanta Humala a rappelé que la décision du tribunal sera respectée et mise en place progressivement. Le président était accompagné par ces prédécesseurs Alejandro Toledo et Alan Garcia, preuve de l'unité politique concernant ce sujet épineux.

Même son de cloche au Chili. Selon El Mercurio, le président Sebastián Piñera s'est également réuni avec le haut commandement militaire lors d'une session extraordinaire du Conseil national de sécurité. A la sortie de cette réunion, le président a tenu le même discours que son homologue péruvien. La décision de la Cour international de justice de La Haye « sera appliquée de manière graduelle et en accord avec le Pérou ». Sebastián Piñera veut promouvoir « une relation constructive basée sur le dialogue et la compréhension avec le Pérou, ce qui bénéficiera aux deux pays », estime-t-il.

Le consensus politique existe également au Chili sur cette question très délicate. D'ailleurs le président n'a pas hésité à rappeler que tout ce qui concernait la souveraineté du pays avait toujours fait l'objet d'un consensus. Preuve de cet accord tacite, Sebastián Piñera a rencontré la semaine dernière Michelle Bachelet, la présidente élue qui doit prendre ses fonctions le 11 mars prochain et qui a apporté son soutien au gouvernement actuellement en place.

Le Venezuela pourrait connaître une pénurie de papier

La pénurie de papier pour les presses des quotidiens se précise. C'est ce que déclare El Nacional ce matin. Le quotidien annonce que vingt-sept quotidiens régionaux se sont réunis hier à Caracas pour trouver une issue à cette crise. Ils ont décidé d'envoyer une missive au président Nicolas Maduro dans laquelle ils détailleront cette crise et son origine.

Pour rappel, les quotidiens doivent passer par un organisme étatique pour obtenir des devises afin d'acheter des rouleaux de papiers. Mais pour l'instant, les autorités bloquent le processus, ce qui à terme risque de créer une pénurie et donc la fin de cette presse estime El Nacional.

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