« Le froid de l’Arctique a recouvert le Midwest et a gelé la vie quotidienne », titre le New York Times. C’est dans le Minnesota que le thermomètre a atteint les températures les plus basses, plongeant jusqu’à moins 40 degrés Celsius, et moins 50 ressentis en raison des rafales glaciales. « La vie est au ralenti », ankylosé par un froid jamais atteint en une génération, selon le Star Tribune de Minnesota.
Des gelées polaires qui sont descendues jusque dans l’Oklahoma où des écoles ont même été fermées. Certaines grosses entreprises comme 3M à Minneapolis ont demandé à leurs salariés de rester chez eux, rapporte le journal de New York.
Selon un prévisionniste des services de météo, ces températures extrêmes pourraient même frapper la Floride aujourd’hui. Alors que le froid arctique était déjà ressenti à Chicago hier, le pire était à venir ce mardi, jusqu’à mercredi selon le Chicago Tribune, avec une quasi-paralysie ferroviaire. Le Washington Post publie une carte interactive expliquant le phénomène appelé « polar vortex », la bulle polaire qui, cet hiver, s’est déplacée plus au sud que d’habitude.
Au Panama, un accord aurait été trouvé pour la poursuite des travaux d’agrandissement du canal
Le conflit opposait depuis décembre dernier le consortium international GUPC, le Groupe uni pour le Canal, en charge du chantier d’agrandissement, et l’Autorité du canal de Panama. Le premier avait menacé de suspendre le chantier si l’Autorité du Canal ne versait pas 1,6 milliard de dollars de surcoût, dus à des obstacles géologiques imprévus. L’Autorité du Canal a fini par accepter de discuter, avec la médiation de la ministre espagnole de l’Economie, Ana Pastor, qui s’est rendue à Panama, explique La Prensa. Rappelons que l’actionnaire majoritaire en charge de ce chantier gigantesque est un groupe de construction espagnol. L’Autorité du Canal avancera donc une partie dont le montant n’est pas encore fixé, précise le journal.
Au Venezuela, le salaire minimum a été augmenté
Le président Nicolas Maduro a reconnu que l’inflation de 56,2% qu’a subie le pays en 2013 a durement frappé le pouvoir d’achat. C’est la raison pour laquelle il a annoncé cette augmentation de 10% du salaire minimum et des retraites.
« Mais cette augmentation ne résoudra pas le problème de fond », s’exclame l’économiste vénézuélien Francisco Ibarra dans les colonnes de El Universal. Selon lui, cela n’aura comme effet que d’aggraver l’inflation. « D’abord, il augmente les salaires, ensuite, il augmente le prix du carburant, après, celui de l’électricité, et enfin on s’achemine vers une dévaluation du Bolivar », dit-il.
Le problème, selon l’économiste et directeur de l’institut Econométrica, c’est la présentation de chiffres tronqués pour donner l’illusion d’une reprise. « Il n’y a pas de véritable institut de statistiques autonome », regrette-t-il, et « dès lors qu’on commence à mentir sur l’inflation, on ment sur toutes les statistiques nationales ».
En Argentine, une histoire de mauvais étiquetage sur un cake à la vanille chez Carrefour fait le « buzz » sur les réseaux sociaux
Des cakes ou puddings ont été commercialisés chez Carrefour avec, dans la liste des ingrédients, 12 grammes de cocaïne. La Nación et de nombreux quotidiens publient une photo de l’étiquette en question. L’information a été révélée par une chaîne de télévision. La chaîne de distribution française, qui possède quelque 500 enseignes en Argentine, a assuré qu’il ne s’agissait que d’une « plaisanterie de mauvais goût d’un de ses fournisseurs » qui a changé les étiquettes. Carrefour a présenté ses excuses et assuré que ses produits suivent un contrôle de qualité très strict et qu’en aucun cas les ingrédients n’ont été altérés. Sur Twitter, le hashtag « budinconcocaina » fait le buzz. Un internaute écrit ainsi : « Si tu achètes un cake qui dit contenir 12 grammes de cocaïne et qu’en réalité il ne les a pas, Carrefour devra t’indemniser pour vente frauduleuse », conclut El Espectador.