Ce vendredi 20 décembre 2013 sera lancé le premier satellite de télécommunications de la Bolivie. Cela se passera en Chine, où se trouve actuellement le président Evo Morales qui va assister au lancement à Xichang, dans la province du Sichuan. Les médias bolivariens ne cachent pas leur fierté. « La Bolivie à un pas du ciel », titre le quotidien La Razon. « Imaginer la Bolivie lancer un satellite dans l’espace s’apparentait à une utopie il y a encore quelques années », renchérit La Prensa.
L’engin technologique baptisé « Tupac Katari » (du nom d’un héros aymara qui a lutté contre la colonisation espagnole) aura une durée de vie de 15 ans, précise le journal. Le lancement sera bien sûr retransmis en direct sur les principales chaînes de télévision. Le président Evo Morales a invité la population à ne pas manquer ce rendez-vous.
Mais il y en a aussi qui voient cet exploit technique d’un mauvais œil. C’est le cas du Paraguay, nous apprend La Prensa. Les militaires paraguayens ont déjà exprimé leurs inquiétudes face à ce satellite bolivien. Ils craignent que la stratégie spatiale du voisin ne remette en cause l’équilibre militaire de deux pays qui se sont affrontés dans la Guerre du Chaco il y a 80 ans.
Le maire de Bogota confronté à une procédure de destitution
En Colombie, le maire de Bogota qui fait face à une procédure de limogeage par le procureur général s’est rendu à Washington au siège de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH). Il faut savoir que le procureur est un ultraconservateur, opposé aux discussions de paix entre le gouvernement et la guérilla des FARC.
Et il se trouve que le maire de Bogota est justement un ancien guérillero. Gustavo Petro a déposé devant la CIDH un recours contre sa destitution qu'il juge abusif et qui a provoqué un tollé à Bogota. Il estime que sa destitution impliquerait la perte irréparable de ses droits politiques. Le ministre colombien de la Justice Alfonso Gomez Méndez assure que son pays respectera la décision de la Cour.
De son côté, le tribunal électoral en Colombie pourrait organiser un référendum, pour ou contre la destitution du maire, explique Semana.com. L’annonce de cette destitution le 9 décembre se produit à quelques mois des élections législatives de mars prochain et de la présidentielle du 25 mai.
Le Canada sévèrement critiqué pour sa politique en matière de droits de l’homme
Cette critique vient d’Amnesty international qui a rendu public son dernier bilan de l'état des droits de la personne au Canada. Le journal francophone La Presse s’est procuré ce rapport. L’organisation se dit notamment préoccupée par la situation des peuples autochtones.
Selon le journal, c'est le principal dossier qui assombrit le bilan canadien en matière de droits de l’homme. « Plus de 600 femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées au cours des dernières années », rappelle le rapport avant de poser cette question : « aurions-nous accepté que cela se produise si ces femmes n'étaient pas autochtones ? ». Amnesty reproche au gouvernement canadien de n’avoir pas voulu adopter un plan d'action pour lutter contre la violence envers ces femmes.
Des nouvelles de Fidel Castro
Cela faisait plusieurs mois qu’il ne n’était pas exprimé dans le journal Granma. Mais ça y est, il a repris la plume pour ajouter un autre chapitre à ses fameuses « réflexions de Fidel ». Dans son article, le « líder máximo » revient sur la mort de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela et il souligne le rôle de Cuba dans la lutte contre le régime de l’apartheid.
Il nous apprend aussi ce que son frère Raul Castro a dit au président américain Barack Obama à Johannesburg, lors de leur historique poignée de main. « Monsieur le président, je suis Castro » lui a-t-il lancé en anglais, selon Fidel Castro. L’ancien président salue d’ailleurs ce geste aimable de son frère, un geste porté avec « beaucoup de fermeté et de dignité ! »