A la Une, nouvelles manifestations en Haïti

 

Des milliers de jeunes ont manifesté jeudi 7 novembre 2013 à Port-au-Prince en Haïti. « Martelly doit partir, nous ne voulons plus de ce gouvernement qui n’arrive pas à nous donner du travail de quoi nourrir nos familles », voilà ce qu’a scandé un participant, ses propos sont repris dans le Nouvelliste.

Tout au long du parcours, les manifestants n’ont cessé de critiquer à voix haute le gouvernement. D’après le Nouvelliste, « ils ont dénoncé la corruption, la vie chère et le chômage ». Tous ces problèmes « sont incarnés par le pouvoir en place », estime la foule en colère.

La foule qui a demandé la démission du président Michel Martelly et de son Premier ministre Laurent Lamothe. Le tout, au rythme des bandes de rara qui assuraient, selon le Nouvelliste, l’animation. La manifestation s’est déroulée sous forte escorte policière, écrit le journal. L’objectif principal : traverser la commune de Pétion-Ville, réputée pour être « le lieu d’habitation des nantis » souligne Radio Kiskeya sur son site. En fait c’est là, à Pétion-Ville, que résident le chef de l’Etat et beaucoup de ses collaborateurs, selon cette radio.

Plusieurs incidents se sont produits lors du parcours

Selon Radio Kiskeya, des tireurs embusqués « ont ouvert le feu sur les manifestants et lancé des pierres contre eux ». Ca s’est passé au carrefour de l’aéroport et à l’entrée de Pétion-Ville. Les derniers manifestants ont riposté par des jets de pierre. Plusieurs riverains qui portaient le bracelet rose d’allégeance à Michel Martelly ont été agressés, rapporte Radio Kiskeya.

Selon le Nouvelliste la manifestation s’est terminée au Champ de Mars où la police a utilisé du gaz lacrymogène pour « disperser la foule déterminée à franchir le périmètre sécurisé autour du Palais national ». Une foule dispersée mais toujours déterminée, note le Nouvelliste car les manifestants se sont donnés rendez-vous pour le 18 novembre prochain, « avec le même objectif : demander le départ du président Michel Martelly ».

Des manifestations anti-gouvernementales au Venezuela

Des milliers de Vénézuéliens se préparent à battre le pavé demain, samedi 9 novembre 2013. Des manifestations sont prévues dans 55 villes à travers le pays. C’est le Miami Herald qui nous donne cette information. L’objectif de la manifestation est de protester contre l’état du pays, la crise économique politique et sociale. Une crise dont le responsable n’est autre que le président Nicolas Maduro, pour ces opposants au gouvernement socialiste. Des opposants qui craignent en fait que le président ne mette en place un régime économique semblable à celui de Cuba, écrit le Miami Herald.

Le mea culpa de Barack Obama

Embarrassé par les couacs qui ont marqué la mise en œuvre de la réforme santé, le président américain a présenté ses excuses. « I am sorry », ce mea culpa de Barack Obama figure en Une du site Politico. Le président s’est dit désolé que des Américains perdent leur assurance-maladie à cause de sa réforme de la santé. C’est un effet pervers de la réforme phare de Barack Obama : des compagnies d'assurance, qui dominent le marché de la santé, ont résilié unilatéralement des forfaits devenus illégaux, forçant de nombreux Américains à changer de couverture, avec parfois des augmentations des primes à la clé. Or, le président avait promis que tous ceux qui souhaitaient garder leur ancienne couverture pourraient le faire.

Selon le Washington Post, entre six et sept millions de personnes seraient concernées par l’augmentation des tarifs d’assurance. Le président a promis d’y remédier. Le Washington Post note qu’il est rare qu’un président présente des excuses en public. Cela montre à quel point l’affaire embarrasse la Maison Blanche. Barack Obama semble d’ailleurs en souffrir, en terme d’image. Selon un sondage de l’Institut Gallup, sa cote de popularité est tombée, pour la première fois depuis deux ans, en dessous des 40 %.

Nouvelles frasques du maire de Toronto, Rob Ford

Ca devient un feuilleton digne d’une série B. Après avoir avoué avoir fumé du crack, le maire de Toronto se trouve dans une nouvelle affaire embarrassante. Une vidéo publiée par le journal Toronto Star montre Rob Ford dans un état second, en train de proférer des menaces de mort à une personne non-identifiée. Le journal admet avoir acheté cet enregistrement. Rob Ford s’est excusé pour son comportement, expliquant qu’il était je cite « complètement saoul ».  Pendant ce temps, la grogne monte contre le maire, écrit le journal québécois Le Devoir. Même des membres de son équipe exigent sa démission. Mais pour Rob Ford, il n’en est pas question. Explication d’un ami : « c’est un têtu, il s’accroche à son fauteuil ».

 

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