Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Mei ne s’est pas alimentée depuis la naissance tant elle est occupée à pouponner son petit. Elle a même refusé une friandise, du bambou glacé placé dans son enclos.
Mais l’équipe du zoo de Washington est rassurante : ce jeûne est normal, l’instinct maternel est très développé chez les pandas, et la femelle n’acceptera pas de nourriture tant que le petit n’aura pas acquis un peu d’autonomie.
Le petit, qui ne recevra un prénom qu’au centième jour, selon la tradition chinoise, se porte bien.
Et s’il est impossible d’approcher cette famille de pandas géants depuis l’heureux évènement, les conservateurs ont placé des caméras dans l’enclos. On peut donc observer Mei, énorme animal d’une centaine de kilos, caler sur son ventre ce petit panda tout blanc, un animal minuscule qui tient dans la main.
La surveillance est donc intensive, de nuit comme de jour, pour ce panda géant précieux, qui fait partie à son insu d’un ambitieux programme de recherche conjoint entre les États-Unis et la Chine.