Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona
Si la visite de la présidente brésilienne aux Etats-Unis n’est pour l’instant pas remise en cause, Dilma Rousseff souhaite néanmoins montrer à Washington que les accusations d’espionnage doivent être éclaircies, et qu’en attendant, tout peut être suspendu. En l’occurrence, cette visite d’un groupe chargé du protocole et de la sécurité, qui devait se rendre aux Etats-Unis pour y préparer le voyage officiel de Dilma Rousseff, prévu fin octobre.
Depuis les révélations sur l’espionnage des communications de la présidente brésilienne par les Etats-Unis, des indiscrétions publiées dans la presse brésilienne, venant de conseillers proches de la présidente, expriment son indignation, mais aussi la volonté de Dilma Rousseff d’attendre la réponse des Etats-Unis. Une réponse qui devra être écrite, formelle et convaincante, selon les propres mots de la présidente.
En attendant, le Brésil veut faire savoir aux Etats-Unis que bien des choses peuvent être remises en cause ou même reportées. Ce pourrait d’ailleurs être le cas de la visite présidentielle à Washington.