Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona
Les travaux auraient dû être achevés il y a six mois. Pourtant, à la veille du match, des ouvriers étaient toujours en train de travailler sur les abords du stade, encore en chantier, couverts de poussière, avec parfois près d’eux des tas de gravas cachés à la hâte sous des bâches.
Mais après plus de deux ans et demi d’efforts, et 450 millions d’euros dépensés - le double du devis initial -, l’intérieur du Maracana a été entièrement refait à neuf.
Pour ce match amical, il accueillera plus de 78 000 spectateurs, sa capacité maximum. Pourtant jeudi, à moins de 72 heures du coup d’envoi, la justice brésilienne avait estimé que la sécurité n’allait pas pouvoir pleinement être assurée, en cas d’accident grave, tel qu’un incendie par exemple. Brièvement suspendu, le match a finalement été maintenu. Aujourd’hui les autorités brésiliennes l’assurent, les supporters des deux équipes seront en sécurité.
Quelques « détails »
« Tout est quasiment terminé, promet Alexandre Pinto, le secrétaire municipal en charge des travaux à Rio de Janeiro. Les travaux du stade sont suffisamment avancés. Il ne manque que quelques détails, qui ne remettent pas en cause la sécurité des supporters. »
Afin de rassurer le public, plus de 1 000 policiers ont été affectés à la surveillance du site. Un match clé pour les autorités brésiliennes, qui veulent à tout prix prouver, en dépit des multiples polémiques, leur capacité à recevoir la Coupe du monde de football l’année prochaine.