Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard
Nicolas Majuro a été reçu en grande pompe à Brasilia, et il est reparti avec un précieux soutien politique de la part du Brésil, un mois après l’élection présidentielle contestée au Venezuela.
Le Brésil, tout comme l’Amérique du Sud, reconnaît la légitimité du successeur d’Hugo Chavez. Dilma Rousseff plaide la solidarité. Elle rejette publiquement « l’esprit de confrontation, les prétentions hégémoniques et les ingérences extérieures ».
Mais en privé, le Brésil joue la carte de l’apaisement. Dilma, comme l’ancien président Lula, suggère une ouverture qui puisse consolider la démocratie au Venezuela.
Le Brésil va investir dans deux usines d’engrais et de coque dans le pays voisin. Il doit aussi lui venir en aide pour réduire la pénurie qui sévit dans le pays. Nicolas Majuro a aussi obtenu un geste similaire lors de son passage en Argentine.
Le successeur de Chavez peut ainsi compter sur ses alliés du Mercosur pour rétablir la stabilité au Venezuela.