Aussi à l’aise qu’en anglais ou en français, Justin Trudeau cultive son charme et son aisance en public comme leurs idées politiques. Le fils aîné de Pierre-Elliot Trudeau qui a dirigé le Canada entre 1968 et 1984, et surtout le Parti libéral met beaucoup d’effort à se démarquer de son célèbre père.
Paradoxalement, c’est pourtant l’enterrement très public de l’ancien Premier ministre qui lui a fourni sa première tribune. Son cri d’amour a été interprété par plusieurs analystes politiques comme la première pierre de son accession à la direction du Parti libéral.
Ensuite, il y eu son élection en 2008 comme député fédéral, ses interventions au Parlement un brin brouillonnes, et surtout l’an dernier sa victoire dans un match de boxe amical contre un sénateur conservateur, pourtant bien plus costaud.
Charme à part, les idées politiques de Justin Trudeau, son programme des prochaines années restent pour l’instant assez vagues. Désormais la vraie bataille commence. Celle qui consiste à convaincre les électeurs des autres partis d’opter pour le Parti libéral du Canada.