Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Fin décembre, c’était le « mur budgétaire ». Courant janvier, le « plafond de la dette ». Aujourd’hui, ce sont les « coupes automatiques ».
Les termes diffèrent mais le problème reste toujours le même. Le gouvernement américain vit au-dessus de ses moyens et démocrates et républicains s’opposent dans la solution à apporter. Les premiers prônent une augmentation des revenus fiscaux, les seconds un allègement des dépenses publiques.
Des coupes budgétaires automatiques en fin de semaine
Vendredi 1er mars, si rien n’est fait, la plupart des lignes budgétaires fédérales seront rabotées, résultat d’accords passés au Congrès ces derniers mois. Devant les gouverneurs des 50 Etats réunis ce lundi 25 février à Washington, Barack Obama a expliqué que des milliers de fonctionnaires seraient placés en congé sans solde, que des millions de dollars de commandes de sous-traitants seraient gelées, et que d’importantes coupes seraient opérées dans les prestations sociales. « J’espère que vous parlerez avec les élus de vos Etats au Congrès », a déclaré le président pour qui ces coupes « ne sont pas inéluctables ».
Il y a effectivement de fortes chances pour qu’un accord de dernière minute soit trouvé, une fois de plus. La vraie question est de savoir s’il s’agira à nouveau de reculer l’échéance ou si une solution durable peut être atteinte par les deux partis.