Etats-Unis: John Kerry dévoile au Sénat sa vision de la politique étrangère

La Chine, l’Iran, le processus de paix israélo-palestinien, voilà quelques unes des priorités de la diplomatie américaine pour les quatre années à venir. John Kerry, qui doit succéder prochainement à Hillary Clinton au secrétariat d'Etat, a évoqué ces sujets lors de sa première audition devant le Sénat, ce jeudi 24 janvier. Celui-ci doit confirmer sa nomination.

Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes

« La politique étrangère des Etats-Unis ne se limite pas à l’envoi de drones et de soldats sur le terrain ». Voilà ce qu'a déclaré John Kerry, ce jeudi, dès le début de son audition par le Sénat. Si d’aucuns en doutaient encore, le futur secrétaire d’Etat américain est un sceptique de l’interventionnisme à tout crin.

C’est valable à propos de l’Iran. Mais John Kerry prévient que les Etats-Unis restent tout de même déterminés : « Nous ferons ce que nous avons à faire pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire. Et je le répète ici, aujourd’hui : notre politique n’est pas celle du confinement, c’est celle de la prévention. Et il ne reste pas beaucoup de temps pour parvenir à une mise en conformité responsable. »

Le temps presse également pour le processus de paix israélo-palestinien, estime John Kerry. « La porte sur une possible solution à deux Etats pourrait se refermer », assure-t-il. Enfin, interrogé sur la Syrie, John Kerry affirme que, selon lui, Bachar el-Assad ne restera pas longtemps à la tête de l’Etat.

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